mardi 14 février 2012

La bataille de l’emploi est définitivement perdue


Allez, encore un article sur cette activité de servage. Heureusement appelée à disparaître. Fatalement.
Et ne cherchez pas d'excuse pour votre retard à le comprendre!
Lorsque nous essayons de regarder un peu plus loin que les difficultés économiques actuelles ce que nous voyons poindre c’est l’ultime révolution industrielle celle de la révolution de la robotique qui est la dernière étape de l’évolution humaine. En Chine la société Foxconn a décidé de remplacer 500.000 ouvriers pourtant « chinois pas chers » par des robots. Les coûts d’utilisation des outils robotiques baissent à un tel point qu’il est désormais plus rentable d’utiliser un robot qu’un ouvrier « low cost ».
Au Japon la société Panasonic vient de créer une usine flambant neuve de 15 hectares, produisant 40% des dalles d’écrans plats fabriqués dans le monde (pour une valeur de 2 milliards de dollars par mois) ! Cette usine entièrement automatisée fonctionne avec une quinzaine de salariés…
Cela signifie qu’un mouvement de relocalisation naturel est à prévoir dans les prochaines années, les délocalisations ne se justifiant plus par un différentiel de cout. Le prix d’exploitation d’un robot en France ou en Chine étant sensiblement identique.
[ ] la révolution Internet n’a pas encore produit tous ses effets de compétitivité. L’exemple par la banque de détail, qui maintient des réseaux qui coutent extrêmement chers alors que l’ensemble des opérations (y compris celle de crédit) peuvent être automatiquement ou presque réalisées à distance. Voilà une « économie potentielle » de 500 000 salariés rien qu’en France.
De l’invention du feu à celle de la roue, du palan à la grue, de la machine à vapeur au moteur à explosion, le génie humain à toujours cherché à faciliter le travail de l’homme, à le rendre moins pénible… jusqu’à ce que notre génie humain, nous permette enfin de ne plus travailler. Car l’aboutissement de cette créativité est bel et bien la suppression même de la notion de travail et le retour au « Paradis ».


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