lundi 27 septembre 2010

France Telecom et l'effet papillon

Et si... un jour... on parlait de l'effet papillon!



http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/51122/date/2010-09-25/article/humiliation-depression-demission-loffre-triple-play-de-france-telecom/

Ils ont décidé de ne plus travailler

Excellent article sur ceux qui ne veulent plus travailler. Une grosse baffe à la société de l'exploitation et de la consommation!

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/51166/date/2010-09-26/article/ils-ont-decide-de-ne-plus-travailler/

jeudi 23 septembre 2010

Des millions de poissons morts

Evidemment sans aucun rapport avec la marée noire...  (texte en anglais)




http://georgewashington2.blogspot.com/2010/09/millions-of-dead-fish-but-authorities.html

mardi 21 septembre 2010

Sport et régime

Serait-ce le retour du bon sens!?!

 

Pour maigrir, il faut arrêter le sport : souvent, science varie…

UNe salle des sports abandonnée (CmdrCord/Flickr)
Les études s'empilent, et les gros, embrigadés dans la secte du « manger moins bouger plus » continuent à suer en pure perte. Un centre américain de recherche médicale à but non lucratif, la MayoClinic, a compilé les recherches sur le sujet et conclut qu'en général « la démonstration est établie que le fait de faire seulement du sport ne permet pas de perdre de poids, ou pratiquement pas ». Et dans tous les cas, c'est beaucoup moins rentable que de réduire ses apports alimentaires.
Souvent science varie. Même si cela n'a rien à voir, il a fallu coucher les bébés sur le dos, puis sur le ventre, pratiquer l'ablation des amygdales et ne plus la pratiquer, faire au moins quarante-cinq minutes de sports pour rester « fit ». Désormais, il suffit de rester debout, sans bouger.
Le professeur Paul Gately, du Carnegie Weight Management Institution cité par The Observer, propose le marché suivant aux candidats à l'amaigrissement :
« Si vous voulez perdre 250 grammes de graisse, vous avez le choix entre courir de Leeds jusqu'à Nottingham, ou alors sauter un repas durant sept jours. »
Gately ne nie pas qu'il serait encore mieux de faire Nottingham-Leeds en courant ET de sauter un repas par jour durant une semaine.
Si l'on suit ce genre de conseils on peut choisir entre deux heures de vélo (qui permettent de brûler 500 calories, soit deux gros croissants au beurre et au chocolat) et se priver de ces deux chocolatines….

Les plus courageux grossissent

Pour ceux et celles qui se ruinent en abonnement au club de sport et
ruinent leurs articulations en enfilant les kilomètres de course, le plus déprimant vient d'une étude menée en Louisiane par le Dr Timoty Church. Il a pris quelques centaines de femmes en surpoids et leur a concocté un programme sportif à respecter durant six mois :
  • 72 minutes par semaines pour le premier groupe
  • 136 pour le deuxième
  • 194 pour le troisième
  • Le quatrième groupe, lui, n'a rien changé à ses habitudes
Au bout de six mois, zéro différence entre les groupes des sportives et celui qui n'a pas bougé. Certaines parmi les courageuses ont même grossi…
Le docteur Church appelle cela le phénomène de compensation : l'exercice ouvre l'appétit et provoque chez ceux qui se restreignent habituellement le besoin de se « récompenser » pour tout le boulot accompli. Un fruit ou deux en plus, un croissant… et même le droit ne plus rien faire de la journée.
Une étude avait déjà montré que, contre toute logique, on brûlait au final moins de calories en nageant dans des eaux glacées que dans un lagon des tropiques, l'effort dans le froid poussant à se « réparer » avec une nourriture riche et réconfortante.

Aux « wannabeslims », restez debout !

Les auteurs de ces recherches passionnantes conseillent donc à tous les « wannabeslim » (ceux qui veulent maigrir) de renoncer aux activités intenses au profit des activités « à basse intensité » (la marche, voire la station debout) qui aiderait à brûler des calories sans pousser à se jeter sur la nourriture.
Barry Braun, professeur associé de kinesiology à l'université du Massachusetts montre ainsi que le seul fait de rester debout plutôt qu'assis permet de brûler des centaines de calories sans exciter les hormones de l'appétit dans le sang.
Ces études ne convaincront aucun addict au sport, seulement ceux qui ont décidé depuis longtemps qu'on ne les y prendraient jamais en short ni en survêtement. Le poids est une des grandes injustice de ce monde. Génétique, sociale et d'abord sexiste.
Le professeur Braun rappelle que toutes les études ont prouvé qu'il était bien plus difficile pour une femme que pour un homme de mincir, question de métabolisme : quand elles font de l'exercice, leur taux d'insuline dans le sang chute et celui des « hormones de l'appétit » grimpe, alors que rien de tout ça ne se passe dans les veines masculines.
Photo : une salle des sports abandonnée (CmdrCord/Flickr)

Les Roms

Le point de vue de cet écrivain roumain dans les colonnes de revista 22 en Roumanie:

Bien sûr le président Sarkozy a décidé de frapper les plus faibles et les plus visibles... mais essayons de regarder les choses en face... les Roms passent par un processus de transformation qui ne date pas d'hier... car il y a des policiers roms, des médecins, des popes et aujourd'hui des députés européens roms... l'ethnie roms teinte une très grande partie des familles de toute l'Europe... sauf qu'aussitôt qu'ils pénètrent dans la société dite « normale » les Roms renient leurs origines... preuve donc que l'assimilation des Roms est possible... mais ce qui fait trembler l'ouest c'est le lumpenprolétariat roumain avec ses enfants mendiants et ses règles féodales… qui tombent sous la coupe de mafieux tziganes honorés par les autorités qui achètent des bijoux à paris et propose une justice parallèle et une répartition arbitraire des richesses... pour régler la question Roms ils s'agit donc pour les Roms de se prendre en main contre leur propre exploitation mafieuse...et pour les gouvernements de cesser de tolérer la mafia en prétendant jouer le jeu du multiculturalisme!


C'est là la clef de tout le problème Roms!

source : http://www.franceculture.com/emission-revue-de-presse-internationale-la-honte-2010-09-15.html?sms_ss=email: 

dimanche 19 septembre 2010

Et si le tri sélectif ne servait à rien...

Les Assises nationales de la prévention et gestion territoriale des déchets se tiennent les 16 et 17 septembre à Paris. L'accent devrait être mis sur la réduction de la production d'ordures, mais également sur le recyclage, une pratique qui ne convainc pas tout le monde.

Par Beatrice Parrino
source :http://www.lepoint.fr/societe/et-si-le-tri-selectif-ne-servait-a-rien-15-09-2010-1236746_23.php 

Click here to find out more!
Vous triez vos déchets. Vous lavez les bocaux de confiture, vous écrasez les briques de lait et enlevez un à un les bouchons de vos bouteilles de jus de fruits vides. Ceux en plastique, vous les ôtez et les mettez dans votre poubelle à pois dédiée aux déchets non recyclables. Le tri fini, vous descendez avec tous vos sacs dans le local à ordures, où vous vous concentrez pour les semer dans le bon bac : le jaune, le vert ou le blanc... Bravo, c'est votre contribution pour "sauver la planète". Mais vous faites peut-être ça pour rien. En 2007, 6,4 millions de tonnes de déchets recyclables ont en fait été incinérés ou enfouis. Sur les 561 kilos de déchets générés chaque année par chaque Français, seul un tiers est finalement recyclé. Pour les emballages, 60 % du gisement est officiellement recyclé. En fait, 42 %, selon une expertise livrée en avril 2009 aux ministères de l'Économie, de l'Écologie et de l'Intérieur. Pourquoi un tel écart ? Le gisement serait sous-estimé et les produits recyclés, eux, surestimés. Depuis, l'État n'a pas corrigé ce mode de calcul alors que le Grenelle de l'environnement prévoit un taux de recyclage de 75 % pour 2012.
Les raisons de cette contre-performance ? Il existe 300 consignes de tri différentes ! Ici, on jette le papier dans un bac bleu, là-bas, on opte pour le jaune. L'harmonisation des règles n'est pas prévue avant 2015. En attendant, un quart des déchets collectés de "manière sélective" est refusé par les zones de tri. Certains exploitants sont intransigeants : si un particulier jette le mauvais déchet dans le mauvais bac, toute la. benne part à la décharge ! D'autres écartent l'objet du délit et expédient le reste en usines de recyclage. La nature même du déchet "impur" au recyclage est sujette à interprétations. Un journal taché de thé ? Recyclable pour les uns, perdu pour les autres. En fait, tout dépend beaucoup de la modernité des installations, le tri peut être manuel ou infrarouge. Résultat : même nos centres les plus high-tech ne traitent pas les barquettes de fraises ou les pots de yaourts. "Cela coûte moins d'incinérer certains plastiques que de les recycler, s'agace Philippe Chalmin, professeur d'économie à Paris-Dauphine. Parfois, à vouloir trop en faire, on se retrouve dans des situations un peu absurdes, comme d'exporter nos déchets vers la Chine pour les recycler..."
L'exemple allemand
Et puis toutes les villes ne jouent pas le jeu. Fin 2009, dans plusieurs cités de l'agglomération marseillaise, tous les déchets ménagers étaient envoyés sans discernement à la décharge. La communauté urbaine avait délégué la collecte et le tri à une entreprise qui n'en avait pas les moyens techniques. Un dysfonctionnement révélateur de l'usine à gaz.
Sur le papier, tout est contrôlé. Des "éco-organismes" chapeautent la filière. Ces PME à but non lucratif perçoivent des contributions des industriels qu'elles reversent aux collectivités locales. Celles-ci peuvent soit charger une société privée de la collecte sélective soit le faire elles-mêmes. Mais là encore, à chacun sa règle. À l'instar de Besançon, trente collectivités lèvent une redevance incitative sur le principe "pollueur-payeur". Plus le contribuable produit de déchets, plus sa taxe est élevée. Un impôt qui sera généralisé d'ici 2014. Un effort financier destiné à décrocher les lauriers de champion d'Europe que lorgne le ministère de l'Écologie...
En attendant, la France fait pâle figure face au tenant du titre, l'Allemagne, qui recycle plus de la moitié de ses déchets. Maniaques du tri, nos voisins pratiquent la segmentation massive avec jusque six poubelles dans leur cuisine ! Outre-Rhin, la collecte par porte-à-porte est également très répandue. Dans l'Hexagone, les communes les plus performantes sont celles qui ont opté pour ce système. Les zones rurales en sont adeptes. Jusqu'à produire du compost avec leurs déchets. Le must écologique !



jeudi 16 septembre 2010

Antidote

Framboise ou citron?

Paris va justifier sa politique sur les Roms dit François Fillon

"La France va prouver "dans les prochaines heures" que sa politique de démantèlement et d'expulsion de Roms ne viole pas le droit européen..."

Ben, je sais pas pour vous, mais quand je vois ce type d'affirmation après un tel battage médiatique, je me demande pourquoi le dossier du "projet" n'a pas déjà couvert tous ces éléments.

mercredi 15 septembre 2010

Le Willi Waller

Bouleverser l'école


L’école est le lieu où une société transmet ses valeurs ; et  donc, d’abord,  le lieu où celles-ci  se reflètent.  Le succès ou l’échec de l’école, c’est donc d’abord celui des valeurs qu’une génération veut transmettre aux suivantes.
Les valeurs françaises sont celles d’une société terrienne, d’origine agricole, où l’accumulation est centralisée,  autour d’un Etat auquel chacun est relié en ligne droite et   où l’excellence  passe par la  seule raison. Cela conduit à mettre l’accent    sur   la sélection d’une élite très particulière, une élite de la raison, essentiellement héréditaire,  pyramidale, accumulant des richesses autour d’un centre,  privilégiant l’esprit de  géométrie, art individualiste par excellence,  et  sélectionnée  par la compétition dans des grandes écoles, évidemment parisiennes, dans une  relation directe  du maitre avec chaque élève, comme du pouvoir avec chaque citoyen.
Ce système  échoue aujourd’hui  parce qu’il ne valorise pas les détours et les labyrinthes ; parce qu’il exclue  l’intelligence de l’intuition ; parce qu’il  s’adresse   à un grand nombre  très diversifié, avec des méthodes pensées pour de petits groupes homogènes  et  socialement privilégiés. Un système qui ne fait pas confiance,   qui  ne met pas en confiance , qui ne pousse pas à comprendre que chacun a intérêt au succès des autres, qui  méprise tout ce qui n’est pas le travail intellectuel, qui ne valorise pas la créativité, l’imagination, l’erreur, la prise de risque.
Or, le monde d’aujourd’hui a besoin, d’empathie,  d’expérience, de coopération de réseaux, de tribus. Il a besoin que les nouveaux arrivants connaissent les  univers du mouvement, du changement, du vivant, de l’intuition, du collectif. D’où l’échec de notre système scolaire qui, avec ses méthodes inadaptées, conduit  près de  la moitié des enfants à  sortir  du primaire sans savoir lire et écrire et  130.000 à quitter  l’enseignement obligatoire sans diplôme. Et bien d’autres impasses
Tout doit changer.  Il faut  passer à une éducation sur mesure, mettant chacun en situation de découvrir ce en quoi il est le meilleur et comment il peut avoir intérêt, pour réussir,   à aider les autres à s’épanouir.
Pour y parvenir, il ne suffira pas de créer quelques internats d’excellence, qui ne feront qu’élargir homéopathiquement le champ d’une élite anachronique, mais il faudra changer de vision du monde, privilégier le collectif, la diversité, l’intuition, la  créativité. Et pour cela, d’abord,   former   les maitres à un monde nouveau. Et  surtout ,   en amont,  changer  le regard des parents sur leurs enfants : ils ne doivent plus souhaiter en faire les  meilleurs dans les disciplines  les plus recherchées à  leur époque ; ils   ne doivent plus  penser que la réussite, demain,    sera à l’image de  celle  dont ils rêvaient dans leur jeunesse. Ils doivent admettre qu’elle passera d’abord par  le libre choix de modèles de réussite, individuel ou collectif, économique ou social, politique ou associatif,  qui restent à imaginer avec les élèves eux-mêmes ;  et donc par l’excellence  dans des disciplines sans cesse renouvelées , assemblages sur mesure de savoirs multiples.
Tel  est le saut le plus difficile qu’une génération doit faire si elle veut vraiment  être utile aux suivantes.
j@attali.com    http://blogs.lexpress.fr/attali/  

Et encore sur le Nouvel Obs :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100902.OBS9318/exclusif-l-ecole-casse-t-elle-nos-enfants.html

Quand le Sahel reverdit

Le retour du savoir ancestral.

http://www.pauljorion.com/blog/?p=14876

La fin de la pauvreté - le film


Cela sonne comme un vœu pieux, et pourtant les solutions existent.

Alors, afin apporter ma pierre à l'édifice pour comprendre l'origine de cette situation, je vous engage à acquérir et faire connaître un chef d'œuvre, le film "La fin de la pauvreté" de Philippe Diaz. Il est distribué par Jean-Jacques Beinex (Rappelez-vous 37°2 le matin, Diva...) et Arte.

Ce film est vraiment exceptionnel et mérite tout le soutien possible. C'est une belle leçon d'histoire alors montrez-le aussi aux enfants.

Il parle bien sûr de pauvreté, mais aussi d'empires coloniaux et du nouveau libéralisme qui nous tient si bien en haleine ces dernières années et si chaud au... portefeuille!
Tout cela est détaillé dans le site du film en bas de page.

14€99 pour soutenir une cause commune sans culpabilité, en toute honnêteté et avec l'essentiel: du cœur!

Et surtout rappelez-vous, grands-petits, noirs-blancs, pauvres-riches... Nous sommes tous un.


Le site du film : http://www.lafindelapauvrete.com/film.html

Article du quotidien Le Monde : http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/12/15/la-fin-de-la-pauvrete-l-asphyxie-des-pays-pauvres-par-le-neoliberalisme_1280554_3476.html#ens_id=1052988

Site de la Fnac : http://video.fnac.com/a2818992/La-Fin-de-la-pauvrete-DVD-Zone-2?PID=3&Fr=0&To=0Ν=1&from=1&Mn=-1&Ra=-3

Pourquoi OTenKipass?

" Le temps révèle tout : c'est un bavard qui parle sans être interrogé. "
Euripide