samedi 31 décembre 2011

Une belle leçon de civilisation

  
Pour ce dernier jour de l'année, et préparer la suivante, une leçon de civilisation offerte par un peuple premier comme on dit de nos jours. Plus élégant et surtout plus juste compte tenu des résultats particulièrement dramatiques de notre civilisation.
Bon d'accord, ils ne connaissent pas Zidane. Heureusement, les jeunes connaissent Michaël Jackson. Ouf, notre civilisation est sauve.
Tout le bon sens et la sagesse ancestrale.
A revoir :  La fin de la vie et le début de la survivance (1854)

Pinocchio, l'interprétation



Encore une fois de retour en enfance, après les bandes dessinées passées au décapant psychanalytique (lien), maintenant l'histoire de Pinocchio étudiée au travers de son interprétation ésotérique.
Vue à travers les yeux d’un initié, l’histoire de Pinocchio, au lieu d’une série d’aventures hasardeuses, devient une allégorie spirituelle profondément symbolique. Des détails du film qui paraissent sans signification révèlent soudain une vérité ésotérique. S’inspirant de classiques de la métaphysique comme les Métamorphoses et Jonas et la baleine, l’auteur de l’histoire, Carlo Collodi, a écrit un conte initiatique moderne, qui est le plus important aspect de la vie maçonnique.
Un personnage très attachant surtout dans le film de Luigi Comencini en 1972 dont vous avez un extrait en présentation.
 L'article

vendredi 30 décembre 2011

Vaclav Havel, le président philosophe


Vaclav Havel est décédé le 18 décembre dernier. Voici quelques extraits du discours prononcé le 1er janvier 1990 alors qu'il était tout jeune Président de son pays.
Notre pays ne fleurit pas. Le grand potentiel créateur et spirituel de nos nations n'est pas utilisé comme il se doit. Des branches entières de l'industrie produisent des choses qui n'intéressent personne, tandis que ce dont nous avons besoin nous manque toujours.
Le pire est que nous vivons dans un milieu moral pourri. Nous sommes malades moralement parce que nous sommes habitués à dire blanc et à penser noir, à ne pas prêter attention l'un à l'autre, à ne nous occuper que de nous-mêmes. Des expressions comme l'amour, l'amitié, la pitié, l'humilité ou le pardon ont perdu leur profondeur et leur dimension et ne signifient pour nombre d'entre nous qu'une sorte de particularité psychologique aussi désuète que des salutations oubliées du temps passé, un peu risibles à l'heure des ordinateurs et des fusées cosmiques.
[ ] nous tous -bien qu'à des degrés différents- nous sommes responsables de la dérive de la machine totalitaire. Nous ne sommes pas seulement ses victimes, mais nous sommes tous en même temps ses co-créateurs.
Détrompons-nous, le meilleur gouvernement, le meilleur parlement et le meilleur président ne peuvent pas à eux seuls faire grand chose. Et ce serait très injuste d'attendre la solution d'eux seulement. La liberté et la démocratie, cela signifie la participation et la responsabilité de tous.


A revoir : Les visages à deux faces
   


Détente : contortionnistes, une sacrée mise en boite


Vidéo proposée par Mireille

Et quand vous aurez vu la fin....

jeudi 29 décembre 2011

Le discours de l'esclave

  

A faire écouter dans toutes les écoles et à imposer dans tous les cours de philosophie.




Noël est déjà passé



Et si la véritable origine de Noël vous intéresse, vous avez ici beaucoup d'explications. 
Plutôt pour spécialistes.

mercredi 28 décembre 2011

Le dollar est fini


La conclusion de cette année exceptionnelle. La remise à zéro des compteurs est lancée.
Deux pays importants d’Asie viennent de décider d’abandonner le dollar comme devise pour leurs échanges commerciaux : la Chine et le Japon [2e et 3e économies mondiales quand même]. L’hostilité supposée du reste de l’Asie vis-à-vis de la Chine, selon le verdict du docteur Obama, président d’une superpuissance dont il a été décidé il y a quelques semaines, par lui-même, qu’elle faisait partie du continent asiatique pour mener la croisade anti-chinoise, ne s’étend pas jusqu’au commerce et à l’adoration sans borne pour le Dieu-dollar.

La petite phrase de... Christine Lagarde

Il est vrai qu'à cette vitesse et sur une route bien glissante...


Enfin un moment de lucidité.

"L’économie mondiale est dans une situation dangereuse, à un tournant très dangereux, c’est la récession en Europe et sa crise financière crée une crise de confiance d’ampleur internationale qui menace d’entrainer le reste du monde."

mardi 27 décembre 2011

La crise de l'Europe vue par Jean Gabin

 

A l'heure où l'Europe s'interroge sur son avenir économique et institutionnel, La plaidoirie de Jean Gabin dans le film "Le Président" qui circule sur Internet prend tout son sens.
Internet regorge de pépites cinématographiques. En voici une. L'extrait du film "Le Président" réalisé par Jean Verneuil et sorti en 1961 pourrait être visionné dans toutes les classes d'école, du collège au cours de Sciences Po. On y découvre 11 minutes d'éloquence de la part d'un Gabin remonté devant une Assemblée Nationale à la solde du système financier. (source Les mots ont un sens)

Les animaux maîtres du camouflage

Le caméléon... si, si, regardez bien.

Comme vous allez le voir, il n'y a pas que le caméléon.

lundi 26 décembre 2011

Eckart Tolle : embrasser l'incertitude


Les crises financières, économiques, sociales, morales, environnementales ou religieuses que nous vivons à un rythme trépidant ne seraient-elles pas nécessaires pour dépasser nos propres peurs et limitations?

Eckart Tolle dit que tout cela nous amène naturellement à changer notre perception du monde et de soi-même en  embrassant l'incertitude ambiante et personnelle pour s'ouvrir à de nouveaux champs d'expérience positifs qui permettront de dépasser les cadres anciens et obsolètes.
A revoir : Nul endroit où se cacher, nulle part où aller

Les clochers de France


Ma préférence pour les clochers en ardoise, et en plus qui tournent vers le ciel.

dimanche 25 décembre 2011

Conte de Noël. Sept d'un coup


Pour Martine qui me donne tant.

Par un beau matin d'été, un petit tailleur assis sur sa table et de fort bonne humeur, cousait de tout son cœur. Arrive dans la rue une paysanne qui crie :

- Bonne confiture à vendre ! Bonne confiture à vendre ! Le petit tailleur entendit ces paroles avec plaisir. Il passa sa tête délicate par la fenêtre et dit :

- Venez ici, chère Madame ! C'est ici qu'on vous débarrassera de votre marchandise. La femme grimpa les trois marches avec son lourd panier et le tailleur lui fit déballer tous ses pots. Il les examina, les tint en l'air, les renifla et finalement déclara :

- Cette confiture me semble bonne. Pesez-m'en donc une demi-once, chère Madame. Même s'il y en a un quart de livre, ça ne fera rien. La femme, qui avait espéré trouver un bon client, lui donna ce qu'il demandait, mais s'en alla bien fâchée et en grognant.

- Et maintenant, dit le petit tailleur, que Dieu bénisse cette confiture et qu'elle me donne de la force ! Il prit une miche dans le buffet, s'en coupa un grand morceau par le travers et le couvrit de confiture.

- Ça ne sera pas mauvais, dit-il. Mais avant d'y mettre les dents, il faut que je termine ce pourpoint. Il posa la tartine à côté de lui et continua à coudre et, de joie, faisait des points de plus en plus grands. Pendant ce temps, l'odeur de la confiture parvenait jusqu'aux murs de la chambre qui étaient recouverts d'un grand nombre de mouches, si bien qu'elles furent attirées et se jetèrent sur la tartine.

- Eh ! dit le petit tailleur. Qui vous a invitées ? Et il chassa ces hôtes indésirables. Mais les mouches, qui ne comprenaient pas la langue humaine, ne se laissèrent pas intimider. Elles revinrent plus nombreuses encore. Alors, comme on dit, le petit tailleur sentit la moutarde lui monter au nez. Il attrapa un torchon et « je vais vous en donner, moi, de la confiture ! » leur en donna un grand coup. Lorsqu'il retira le torchon et compta ses victimes, il n'y avait pas moins de sept mouches raides mortes. « Tu es un fameux gaillard », se dit-il en admirant sa vaillance. « Il faut que toute la ville le sache. » Et, en toute hâte, il se tailla une ceinture, la cousit et broda dessus en grandes lettres - « Sept d'un coup ». « Eh ! quoi, la ville... c'est le monde entier qui doit savoir ça ! » Et son cœur battait de joie comme une queue d'agneau. Le tailleur s'attacha la ceinture autour du corps et s'apprêta à partir dans le monde, pensant que son atelier était trop petit pour son courage. Avant de quitter la maison, il chercha autour de lui ce qu'il pourrait emporter. Il ne trouva qu'un fromage et le mit dans sa poche. Devant la porte, il remarqua un oiseau qui s'était pris dans les broussailles ; il lui fit rejoindre le fromage. Après quoi, il partit vaillamment et comme il était léger et agile, il ne ressentit aucune fatigue. Le chemin le conduisit sur une montagne et lorsqu'il en eut escaladé le plus haut sommet, il y vit un géant qui regardait tranquillement le paysage. Le petit tailleur s'approcha bravement de lui et l'apostropha :

- Bonjour, camarade ! Alors, tu es assis là et tu admires le vaste monde ? C'est justement là que je vais pour y faire mes preuves. Ça te dirait de venir avec moi ?

Le géant examina le tailleur d'un air méprisant et dit :

- Gredin, triste individu !

- Tu crois ça, répondit le tailleur en dégrafant son manteau et en montrant sa ceinture au géant.

- Regarde là quel homme je suis ! Le géant lut : « Sept d'un coup », s'imagina qu'il s'agissait là d'hommes que le tailleur avait tués et commença à avoir un peu de respect pour le petit homme. Mais il voulait d'abord l'éprouver. Il prit une pierre dans sa main et la serra si fort qu'il en coula de l'eau.

- Fais-en autant, dit-il, si tu as de la force.

- C'est tout ? demanda le petit tailleur. Un jeu d'enfant ! Il plongea la main dans sa poche, en sortit le fromage et le pressa si fort qu'il en coula du jus.

- Hein, dit-il, c'était un peu mieux ! Le géant ne savait que dire. Il n'arrivait pas à croire le petit homme. Il prit une pierre et la lança si haut qu'on ne pouvait presque plus la voir.

- Alors, avorton, fais-en autant !

- Bien lancé, dit le tailleur ; mais la pierre est retombée par terre. Je vais t'en lancer une qui ne reviendra pas. Il prit l'oiseau dans sa poche et le lança en l'air. Heureux d'être libre, l'oiseau monta vers le ciel et ne revint pas.

- Que dis-tu de ça, camarade ? demanda le tailleur.

- Tu sais lancer, dit le géant, mais on va voir maintenant si tu es capable de porter une charge normale.

Il conduisit le petit tailleur auprès d'un énorme chêne qui était tombé par terre et dit :

- Si tu es assez fort, aide-moi à sortir cet arbre de la forêt.

- Volontiers, répondit le petit homme, prends le tronc sur ton épaule ; je porterai les branches et la ramure, c'est ça le plus lourd. Le géant prit le tronc sur son épaule ; le tailleur s'assit sur une branche et le géant, qui ne pouvait se retourner, dut porter l'arbre entier avec le tailleur pardessus le marché. Celui-ci était tout joyeux et d'excellente humeur. Il sifflait la chanson « Trois tailleurs chevauchaient hors de la ville» comme si le fait de porter cet arbre eût été un jeu d'enfant. Lorsque le géant eut porté l'arbre pendant quelque temps, il n'en pouvait plus et il s'écria :

- Écoute, il faut que je le laisse tomber. Le tailleur sauta en vitesse au bas de sa branche et dit au géant :

- Tu es si grand et tu ne peux même pas porter l'arbre ! Ensemble, ils poursuivirent leur chemin. Comme ils passaient sous un cerisier, le géant attrapa le faîte de l'arbre d'où pendaient les fruits les plus mûrs, le mit dans la main du tailleur et l'invita à manger. Le tailleur était bien trop faible pour retenir l'arbre et lorsque le géant le lâcha, il se détendit et le petit homme fut expédié dans les airs. Quand il fut retombé sur terre, sans dommage, le géant lui dit :

- Que signifie cela ? tu n'as même pas la force de retenir ce petit bâton ?

- Ce n'est pas la force qui me manque, répondit le tailleur. Tu t'imagines que c'est ça qui ferait peur à celui qui en a tué sept d'un coup ? J'ai sauté par-dessus l'arbre parce qu'il y a des chasseurs qui tirent dans les taillis. Saute, toi aussi, si tu le peux ! Le géant essaya, n'y parvint pas et resta pendu dans les branches de sorte que, cette fois encore, ce fut le tailleur qui gagna. Le géant lui dit :

- Si tu es si vaillant, viens dans notre caverne pour y passer la nuit avec nous. Le petit tailleur accepta et l'accompagna. Lorsqu'ils arrivèrent dans la grotte, les autres géants étaient assis autour du feu et chacun d'entre eux tenait à la main un monstrueux rôti auquel ils mordaient. Le petit tailleur regarda autour de lui et pensa : « C'est bien plus grand ici que dans mon atelier. » Le géant lui indiqua un lit et lui dit de s'y coucher et d'y dormir. Mais le lit était trop grand pour le petit tailleur. Il ne s'y coucha pas, mais s'allongea dans un coin. Quand il fut minuit et que le géant pensa que le tailleur dormait profondément, il prit une barre de fer et, d'un seul coup, brisa le lit, croyant avoir donné le coup de grâce au rase-mottes. Au matin, les géants s'en allèrent dans la forêt. Ils avaient complètement oublié le tailleur. Et le voilà qui s'avançait tout joyeux et plein de témérité ! Les géants prirent peur, craignirent qu'il ne les tuât tous et s'enfuirent en toute hâte. Le petit tailleur poursuivit son chemin au hasard. Après avoir longtemps voyagé, il arriva dans la cour d'un palais royal et, comme il était fatigué, il se coucha et s'endormit. Pendant qu'il était là, des gens s'approchèrent, qui lurent sur sa ceinture : « Sept d'un coup ».

- Eh ! dirent-ils, que vient faire ce foudre de guerre dans notre paix ? Ce doit être un puissant seigneur ! Ils allèrent le dire au roi, pensant que si la guerre éclatait ce serait là un homme utile et important, qu'il ne fallait laisser repartir à aucun prix. Ce conseil plut au roi et il envoya l'un de ses courtisans auprès du petit tailleur avec pour mission de lui offrir une fonction militaire quand il s'éveillerait. Le messager resta planté près du dormeur, attendit qu'il remuât les membres et ouvrit les yeux et lui présenta sa requête.

- C'est justement pour cela que je suis venu ici, répondit-il. je suis prêt à entrer au service du roi. Il fut reçu avec tous les honneurs et on mit à sa disposition une demeure particulière. Les gens de guerre ne voyaient cependant pas le petit tailleur d'un bon oeil. Ils le souhaitaient à mille lieues.

- Qu'est-ce que ça va donner, disaient-ils entre eux, si nous nous prenons de querelle avec lui et qu'il frappe ? Il y en aura sept à chaque fois qui tomberont. Aucun de nous ne se tirera d'affaire. Ils décidèrent donc de se rendre tous auprès du roi et demandèrent à quitter son service.

- Nous ne sommes pas faits, dirent-ils, pour rester à côté d'un homme qui en abat sept d'un coup. Le roi était triste de perdre, à cause d'un seul, ses meilleurs serviteurs. Il aurait souhaité ne l'avoir jamais vu et aurait bien voulu qu'il repartît. Mais il n'osait pas lui donner son congé parce qu'il aurait pu le tuer lui et tout son monde et prendre sa place sur le trône. Il hésita longtemps. Finalement, il eut une idée. Il fit dire au petit tailleur que, parcequ'il était un grand foudre de guerre, il voulait bien lui faire une proposition. Dans une forêt de son pays habitaient deux géants qui causaient de gros ravages, pillaient, tuaient, mettaient tout à feu et à sang. Personne ne pouvait les approcher sans mettre sa vie en péril. S'il les vainquait et qu'il les tuât, il lui donnerait sa fille unique en mariage et la moitié de son royaume en dot. Cent cavaliers l'accompagneraient et lui prêteraient secours. « Voilà qui convient à un homme comme un moi », songea le petit tailleur. « Une jolie princesse et la moitié d'un royaume, ça ne se trouve pas tous les jours ».

- Oui, fut donc sa réponse. Je viendrai bien à bout des géants et je n'ai pas besoin de cent cavaliers. Celui qui en tue sept d'un coup n'a rien à craindre quand il n'y en a que deux. Le petit tailleur prit la route et les cent cavaliers le suivaient. Quand il arriva à l'orée de la forêt, il dit à ses compagnons :

- Restez ici, je viendrai bien tout seul à bout des géants. Il s'enfonça dans la forêt en regardant à droite et à gauche. Au bout d'un moment, il aperçut les deux géants. Ils étaient couchés sous un arbre et dormaient en ronflant si fort que les branches en bougeaient. Pas paresseux, le petit tailleur remplit ses poches de cailloux et grimpa dans l'arbre. Quand il fut à mi-hauteur, il se glissa le long d'une branche jusqu'à se trouver exactement au-dessus des dormeurs et fit tomber sur la poitrine de l'un des géants une pierre après l'autre. Longtemps, le géant ne sentit rien. Finalement, il se réveilla, secoua son compagnon et lui dit :

- Pourquoi me frappes-tu ?

- Tu rêves, répondit l'autre. Je ne te frappe pas. Ils se remirent à dormir. Alors le petit tailleur jeta un caillou sur le second des géants.

- Qu'est-ce que c'est ? cria-t-il. Pourquoi me frappes-tu ?

- Je ne te frappe pas, répondit le premier en grognant. Ils se querellèrent un instant mais, comme ils étaient fatigués, ils cessèrent et se rendormirent. Le petit tailleur recommença son jeu, choisit une grosse pierre et la lança avec force sur la poitrine du premier géant.

- C'est trop fort ! s'écria celui-ci. Il bondit comme un fou et jeta son compagnon contre l'arbre, si fort que celui-ci en fut ébranlé. Le second lui rendit la monnaie de sa pièce et ils entrèrent dans une telle colère qu'ils arrachaient des arbres pour s'en frapper l'un l'autre. À la fin, ils tombèrent tous deux morts sur le sol. Le petit tailleur regagna alors la terre ferme. « Une chance qu'ils n'aient pas arraché l'arbre sur lequel j'étais perché. Il aurait fallu que je saute sur un autre comme un écureuil. Heureusement que l'on est agile, nous autres ! » Il tira son épée et en donna quelques bons coups à chacun dans la poitrine puis il rejoignit les cavaliers et leur dit :- Le travail est fait, je leur ai donné le coup de grâce à tous les deux. Ça a été dur. Ils avaient dû arracher des arbres pour se défendre. Mais ça ne sert à rien quand on a affaire à quelqu'un qui en tue sept, comme moi, d'un seul coup.

- N'êtes-vous pas blessé ? demandèrent les cavaliers.

- Ils ne m'ont même pas défrisé un cheveu, répondit le tailleur. Les cavaliers ne voulurent pas le croire sur parole et ils entrèrent dans le bois. Ils y trouvèrent les géants nageant dans leur sang et, tout autour, il y avait des arbres arrachés. Le petit tailleur réclama le salaire promis par le roi. Mais celui-ci se déroba et chercha comment il pourrait se débarrasser du héros.

- Avant que tu n'obtiennes ma fille et la moitié du royaume, lui dit-il, il faut encore que tu accomplisses un exploit. Dans la forêt il y a une licorne qui cause de gros ravages. Il faut que tu l'attrapes.

- J'ai encore moins peur d'une licorne que de deux géants. Sept d'un coup, voilà ma devise, répondit le petit tailleur. Il prit une corde et une hache, partit dans la forêt et ordonna une fois de plus à ceux qu'on avait mis sous ses ordres de rester à la lisière. Il n'eut pas à attendre longtemps. La licorne arriva bientôt, fonça sur lui comme si elle avait voulu l'embrocher sans plus attendre.

- Tout doux ! tout doux ! dit-il. Ça n'ira pas si vite que ça. Il attendit que l'animal soit tout proche. Alors, il bondit brusquement derrière un arbre. La licorne courut à toute vitesse contre l'arbre et enfonça sa corne si profondément dans le tronc qu'elle fut incapable de l'en retirer. Elle était prise !

- Je tiens le petit oiseau, dit le tailleur. Il sortit de derrière l'arbre, passa la corde au cou de la licorne, dégagea la corne du tronc à coups de hache et, quand tout fut fait, emmena la bête au roi. Le roi ne voulut pas lui payer le salaire promis et posa une troisième condition. Avant le mariage, le tailleur devait capturer un sanglier qui causait de grands ravages dans la forêt. Les chasseurs l'aideraient.

- Volontiers, dit le tailleur, c'est un jeu d'enfant. Il n'emmena pas les chasseurs avec lui, ce dont ils furent bien contents car le sanglier les avait maintes fois reçus de telle façon qu'ils n'avaient aucune envie de l'affronter. Lorsque le sanglier vit le tailleur, il marcha sur lui l'écume aux lèvres, les défenses menaçantes, et voulut le jeter à terre. Mais l'agile héros bondit dans une chapelle qui se trouvait dans le voisinage et d'un saut en ressortit aussitôt par une fenêtre. Le sanglier l'avait suivi. Le tailleur revint derrière lui et poussa la porte. La bête furieuse était captive. Il lui était bien trop difficile et incommode de sauter par une fenêtre. Le petit tailleur appela les chasseurs. Ils virent le prisonnier de leurs propres yeux. Le héros cependant se rendit chez le roi qui dut tenir sa promesse, bon gré mal gré ! Il lui donna sa fille et la moitié de son royaume. S'il avait su qu'il avait devant lui, non un foudre de guerre, mais un petit tailleur, l'affaire lui serait restée encore bien plus sur le cœur. La noce se déroula donc avec grand éclat, mais avec peu de joie, et le tailleur devint roi. Au bout de quelque temps, la jeune reine entendit une nuit son mari qui rêvait.

- Garçon, disait-il, fais-moi un pourpoint et raccommode mon pantalon, sinon je te casserai l'aune sur les oreilles ! Elle comprit alors dans quelle ruelle était né le jeune roi et au matin, elle dit son chagrin à son père et lui demanda de la protéger contre cet homme qui n'était rien d'autre qu'un tailleur. Le roi la consola et lui dit :

- La nuit prochaine, laisse ouverte ta chambre à coucher. Quand il sera endormi, mes serviteurs qui se trouveront dehors entreront, le ligoteront et le porteront sur un bateau qui l'emmènera dans le vaste monde. Cela plut à la fille. Mais l'écuyer du roi, qui avait tout entendu, était dévoué au jeune seigneur et il alla lui conter toute l'affaire.

- Je vais leur couper l'herbe sous les pieds, dit le petit tailleur. Le soir, il se coucha avec sa femme à l'heure habituelle. Quand elle le crut endormi, elle se leva, ouvrit la porte et se recoucha. Le petit tailleur, qui faisait semblant de dormir, se mit à crier très fort :

- Garçon, fais-moi un pourpoint et raccommode mon pantalon, sinon je te casse l'aune sur les oreilles, j'en ai abattu sept d'un coup, j'ai tué deux géants, capturé une licorne et pris un sanglier et je devrais avoir peur de ceux qui se trouvent dehors, devant la chambre ? Lorsque ceux-ci entendirent ces paroles, ils furent saisis d'une grande peur. Ils s'enfuirent comme s'ils avaient eu le diable aux trousses et personne ne voulut plus se mesurer à lui. Et c'est ainsi que le petit tailleur resta roi, le reste de sa vie durant. 

Jacob et Wilhelm Grimm

Détente : xylophone en bois dans les bois

 
Des Japonais ont construit en pleine forêt un xylophone en pente, une boule en bois jouant par gravitation «Jésus que ma joie demeure » de J.S. Bach.
Une performance extraordinaire lorsque l’on sait que la longueur de chaque lamelle, taillée en forme de V pour maintenir la balle, doit être calculée pour jouer la bonne note et la bonne durée. (source)
 C'est une pub, très discrète, et c'est un moment de paix et de plaisir.

samedi 24 décembre 2011

Le bracelet (très) high-tech du néolithique


Je me demande bien comment certains créationnistes, qui pensent que le monde a été créé il y a 6500 ans, vont pouvoir expliquer ce bracelet fabriqué il y a 9500 ans avec une haute technologie existant depuis quelques années seulement.
Je me demande aussi comment les incrédules vont expliquer que l'humanité que nous connaissons est la première sur une planète qui compte 4,5 MILLIARDS d'années.
Et tout cela validé par une équipe du CNRS.
Les analyses réalisées ont montré une régularité presque parfaite du bracelet. La symétrie de l'épaulement central est extrêmement précise, au degré et à la centaine de micromètres près. Ce qui laisse penser que les artisans de l'époque ont utilisé des patrons pour contrôler sa forme lors de sa fabrication. La finition de la surface du bracelet – très régulière, à l'aspect de miroir – a nécessité des techniques de polissage complexes permettant des qualités de poli à l'échelle du nanomètre, dignes de celles de nos lentilles de télescope.

A revoir :  La révélation des pyramides, le film

Nous sommes tous égo



Vidéo recommandée par Sylviane

Ego est un court métrage d'animation 3D dans lequel un personnage subit chaque jour les problèmes que lui cause son reflet. L'histoire d'un homme face à lui même, face à ce qu'il ne veut pas être. Ego raconte le jour où il décide de ne plus subir mais plutôt d'agir.  (source)

Ou comment ne plus fuir son image et ne plus courir devant ou derrière son ego.

vendredi 23 décembre 2011

La date de mon anniversaire approche



Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche.
Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.
Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.
C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
Pourtant, je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j’ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration.
Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.
Je me souviens, que l’année dernière il y avait un grand banquet en mon honneur.
La table de la salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale.
Mais vous savez quoi ?
Je n’étais pas invité…j’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation.
La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure…et pourtant moi, je voulais être avec eux et partager leur table.
En réalité, je n’étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.
Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer.
Je me suis mis dans un coin et j’ai observé.
Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment.
Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrivé, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ho ! ho ! ho ! il s’est assis sur le canapé et tous les enfants ont couru autour de lui, criant : « Père Noël ! Père Noël ! Comme si la fête était en son honneur !
A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser, j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et… vous savez quoi… ? Personne n’est venu à moi.
Soudain, ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux.
Ils les ont ouverts un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi.
Qu’auriez-vous ressenti si, le jour de votre anniversaire tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ?
J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.
Tous les ans ça empire.
Les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçu, et plus personne ne pense à moi.
J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie.
J’aurais souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.
Aujourd’hui, je souhaite seulement que vous croyiez à cela de tout votre cœur.
Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre.
En guise de réponse positive à mon invitation, partagez ce message au plus grand nombre de personnes que vous connaissez. Je vous en serai éternellement reconnaissant. Je vous aime très fort !

Jésus

Détente : petite leçon de guitare

Waouh!

jeudi 22 décembre 2011

Le vrai coût des cadeaux de Noël


Nous entrons dans la bienheureuse et fort religieuse période de Noël. Ne souhaitant pas aborder un débat théologique, je vais plutôt aborder l'aspect pratique, euh, je voulais dire financier voire carrément consumériste de cette fête. Ah, les noëls d’antan, un ou deux cadeaux et plein de chaleur humaine, de sourires et de bisous.
Vous devez savoir que beaucoup de cadeaux viennent de pays lointains et notamment la Chine. 
Merveilleux esclaves que ces chinois qui travaillent pour le bonheur des enfants occidentaux et de leurs parents émus. Voilà ce qui leur en coûte, à eux.

[ ] ils ont trouvé que les employés :
¤ arrivaient à faire 140 heures d'heures supplémentaires par mois;
¤ étaient payés un mois en retard;
¤ prétendaient qu'on attendait d'eux un travail avec de dangereux appareils et machines sans entraînement ni sécurité;
¤ devaient travailler en silence et étaient condamnés à une amende de 5 livres s'ils allaient aux toilettes sans permission.

Allez donc voir maintenant les conditions de travail dans l'article.
Et bien sûr, les entreprises qui achètent ces jouets ne sont pas au courant.


Coca-Cola, l'usine de produits chimiques


Bon, je vais taper encore un peu sur le Coca-Cola même s'il m'arrive d'en boire de temps à autre.

Ce qu'on apprend là n'est toujours pas rassurant. Sucre, caféine, aspartame, acide phosphorique avec pour conséquences des risques d'insuffisance rénale, d'ostéoporose et de cancer notamment.
Bravo à nos responsables de la santé publique qui autorisent ce produit.

Et comme on arrive aux Fêtes de fin d'année, tordons une nouvelle fois le cou à une idée reçue, le Père Noël n'est pas rouge coca, qu'on se le dise.

mercredi 21 décembre 2011

Les 10 commandements de l'enfant pour les parents



Ce que vivent les enfants reste toute la vie… Il est parfois bon de rappeler quelques conseils sages aux parents : souvenez-vous…

1. Mes mains sont petites ; ne vous attendez donc pas à la perfection quand je fais mon lit, quand je dessine ou que j’envoie un ballon. Mes jambes sont courtes ; ralentissez pour que je puisse vous suivre.
2. Mes yeux n’ont pas vu le monde comme vous ; laissez-moi l’explorer en toute sécurité, mais sans interdit inutile.

3. Il y aura toujours des choses à faire à la maison, mais moi je ne suis jeune que pour quelques années.
Prenez le temps de m’expliquer les choses, avec patience et bonne volonté. Ce monde semble si merveilleux!

4. Je suis fragile, même si je ne le montre pas. Soyez sensible à mes besoins, à ce que je ressens. Ne vous moquez pas de moi sans arrêt. Traitez-moi comme vous aimeriez être traité ou, mieux, comme vous auriez aimé être traité quand vous aviez mon âge.

5. Je suis un cadeau de la nature; traitez-moi s’il vous plait comme tel. Je suis responsable de mes actions, mais c’est vous qui me donnez l’exemple et convenez avec moi de règles – avec amour.

6. J’ai besoin de vos encouragements pour grandir. Mettez la pédale douce pour les critiques. Souvenez-vous: vous pouvez critiquer ce que je fais sans me critiquer, moi.

7. Donnez-moi le droit de prendre des décisions moi-même. Autorisez-moi à expérimenter l’échec, pour que j’apprenne de mes erreurs. De cette façon, je serai prêt à prendre plus tard les décisions que la vie me demandera de prendre.

8. S’il vous plaît, cessez de me comparer. Je suis unique. Si vous avez des attentes trop fortes pour moi, je ne me sentirai pas à la hauteur, et cela minera ma confiance en moi. Je sais que c’est difficile, mais ne me comparez pas à ma soeur ou à mon frère.

9. N’ayez pas peur de partir ensemble pour un week-end. Les enfants on eux aussi besoin de vacances, sans leurs parents tout comme les parents ont besoin de vacances sans leurs enfants. En plus, c’est une façon de nous montrer combien votre relation est forte et combien vous vous aimez.

10. Apprenez-moi la relaxation, la méditation ou la prière. Montrez-moi l’exemple en vous recueillant vous aussi. J’ai besoin moi aussi d’une dimension intérieure.

Auteur inconnu (source)

Et pensez à relire le merveilleux Khalil Gibran, les enfants

L'Église de la Très Sainte Consommation



Que faites-vous donc le dimanche matin ? Vous allez à la messe ?
Contre la fièvre acheteuse, contre l'ouverture des commerces le dimanche... l'année dernière, le 19 décembre 2010, soit le dimanche précédant Noël, le collectif Objecteurs de croissance 62 organisait une initiative ludique et humoristique à l'intérieur de l'hypermarché Cora Lens II.

Pendant cette l'initiative, les clients de l'hypermarché Cora Lens II, ainsi que la direction du magasin ont eu le bonheur d'assister à l'office dispensé par l'Eglise de la Très Sainte Consommation. Rappelons en toute simplicité quelques uns des préceptes de l'église :

Capital - Profit - Pognon

L'argent est mon Dieu, la possession est ma passion

Au nom du Pèze, du Fric, et de la Carte de crédit, je vous salue.

mardi 20 décembre 2011

Le psychiatre, le chef indien et la pensée du cœur

Sitting Bull
Le célèbre psychiatre C G Jung voyage au Nouveau-Mexique et rencontre le chef des Taos Pueblos.
Extrait de « Ma Vie . Souvenirs, rêves et pensées. »  

« Mon voyage …me conduisit … chez les indiens du Nouveau-Mexique, les Pueblos…… »

C’est là que j’eus pour la première fois la chance de parler à un non Européen, c-à-d à un homme qui n’était pas de race blanche. Il était le chef des Taos Pueblos, homme intelligent de quarante à cinquante ans. Il s’appelait Ochwiay Biano – lac des montagnes. Je pus lui parler comme j’avais rarement parlé à un Européen.

« Vois, disait Ochwiay Biano, comme les blancs ont l’air cruels. Leurs lèvres sont minces, leurs nez pointus, leurs visages sont sillonnés de rides et déformés, leurs yeux ont un regard fixe, ils cherchent toujours. Que cherchent-ils ? Les blancs désirent toujours quelque chose, ils sont toujours inquiets, ne connaissent point le repos. Nous ne savons pas ce qu’ils veulent. Nous ne les comprenons pas, nous croyons qu’ils sont fous ! »

Je lui demandai pourquoi donc il pensait que les Blancs étaient tous fous.

Il me rétorqua : « Ils disent qu’ils pensent avec leurs têtes ».

- Mais naturellement ! Avec quoi donc penses-tu ? demandai-je étonné.

- « Nous pensons ici », dit-il en indiquant son cœur.

Je tombai dans une profonde réflexion. Pour la première fois de ma vie, me sembla-t-il, quelqu’un m’avait donné une image du véritable homme blanc.

C’était comme si, jusqu’alors, je n’avais perçu que des reproductions colorées, sentimentalement enjolivées. Cet Indien avait trouvé notre point vulnérable et mis le doigt sur ce à quoi nous sommes aveugles.


Calculer l'âge d'un chien


lundi 19 décembre 2011

L'arnaque de l'impôt sur le revenu


Quand un professeur d'économie connu, Etienne Chouard, admet avec une honnêteté intellectuelle à saluer, qu'à aucun moment jusqu'à une époque très récente ne lui était venue l'idée de remettre en question la "réalité" des cours qu'il donnait.

Et à partir de là, ça décoiffe. Où on apprend ce qui s'est passé depuis 1913 aux USA, nous l'avons vu avec la création de la Fed (lien).

Et le pire est à venir avec l'arnaque de l'impôt sur le revenu qui, aujourd'hui en France aussi, ne sert qu'à payer les intérêts de la dette publique. Qui ont été créés par les intérêts dûs aux banques depuis 1973 (lien).

Très court et facile à suivre. Ne pas s'en priver.

Détente : feu d'artifice en plein jour

    

Un feu d'artifice qui utilise des fumées de couleurs grises, noires ou multicolores. 

Pétaradant et poétique à la fois ! 

dimanche 18 décembre 2011

L'école, le casse-tête



Une psychiatre étasunienne lance une charge contre le système scolaire.
C’est ma conviction que notre système scolaire est la cause la plus fondamentale des problèmes sociaux auxquels notre société est aujourd’hui confrontée.
Il y a une forte hausse de l’incidence des maladies mentales immédiatement après que les enfants commencent l’école. Cela suggère que quelque chose dans notre système scolaire est en conflit direct avec la psyché humaine.
En effet, le bureau du sénateur Kennedy avait une fois publié un document indiquant qu’avant la mise en œuvre de la scolarité obligatoire, le taux d’alphabétisation était de 98%. Ensuite, le chiffre n’a jamais dépassé 91%.
Les devoirs, les notes, le travail inutile, et la compétition sont au cœur des problèmes qui affligent nos écoles. La motivation à apprendre doit venir de l’intérieur de l’élève.
On comprend mieux pourquoi ce truc casse-pied est tellement casse-tête.
Et il semble que cela ne s'améliore pas après (lien). 

Médicaments, la boucle est bouclée



On a vu récemment les manipulations de l'industrie pharmaceutique (lien), alors pour bien enfoncer le clou suppositoire, une vidéo amusante et très pertinente de la situation vue du côté grolandais.

samedi 17 décembre 2011

Météo : après un printemps historique, un automne historique


Un site météo très bien fait des données en temps réel très utiles et avec des analyses très réactives sur les conditions météorologiques récentes. Il y a aussi énormément de données historiques.
Si le dernier article était consacré à la sécheresse et à la chaleur exceptionnelles que nous avons connu au cours de ce printemps, nous étions loin de penser que le même phénomène allait se reproduire quelques mois plus tard... L'automne 2011 est en effet le deuxième automne le plus chaud depuis le début du XXe siècle (écart à la normale de +2,2°C contre +2,8 °C en 2006). C'est également l'un des plus secs...
A recommander.


Détente? Les guerriers de Goja


En Inde une émission télé sélectionne les meilleurs spectacles 
et les guerriers de Goja ont dûs gagnés la finale.

En fait de final, irez-vous jusqu'au bout?
Âmes sensibles, s'abstenir.
La deuxième fois, c'est plus facile.

En tout cas, je viens de comprendre ma méconnaissance totale
des possibilités et des limites du corps humain.

vendredi 16 décembre 2011

Le facteur chance

  
Quand un professeur spécialisé dans le management parle du facteur chance dans le milieu professionnel et dans la vie. Très intéressant mais pas de chance, avec lui, ça se travaille aussi.

Zut, à quelle heure est la pause?

Qui a dit que les médias ne sont pas contrôlés?

"Conan O'brien va peut-être développer l'audience de télévision de fin de soirée." 
[traduction personnelle]

Aux USA, une compilation de reportages sur le premier mariage homosexuel médiatisé  par l'humoriste Conan O'Brien.

Regardez combien les présentations sont similaires sur autant de chaînes différentes.
C'est cool de le passer en boucle!

jeudi 15 décembre 2011

La Boëtie, la servitude volontaire


Il y a des messages intemporels qui sont particulièrement d'actualité.

"Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. (...)

Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes.

Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? (...)

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre." (source)

A revoir

L'Antarctique et la tornade de glace sous-marine

Des caméramans de la BBC sont parvenus à enregistrer des séquences [en accéléré] d’un phénomène inhabituel désigné par les scientifiques sous le nom anglophone de "Brinicle". Les images présentent une [ ] colonne d’eau salée en dérive sous les eaux de l’Antarctique, gelant tout ce qui croise son parcours.

Totalement étonnant. A ne pas y mettre le doigt.
 L'article

mercredi 14 décembre 2011

Crise grecque : Impressions d'Athènes


Ce billet invité sur le blog de Paul Jorion me semble être un bon reflet de l'évolution de la crise actuelle, donc en Grèce, qui existe depuis deux ans. Il est facile d'imaginer son extension prochaine à d'autres pays.
On voit très bien les différentes étapes de l'évolution psychologique et économique. Ainsi que l'absence totale de prise en compte de la situation quotidienne par les "dirigeants".
Et bien sûr la difficulté de croire à la réalité de ce qui arrive.

A la télé, le problème est toujours chez les autres.



Le miroir de la critique


Féroce, perfide, cruelle et insidieuse,
Méchante, sournoise, plutôt prétentieuse,
Jalouse, insolente et ma foi orgueilleuse,
Antipathique, la critique est ignominieuse.

Pourquoi se mettre dans une situation critique,
Pareillement comment voulez-vous que l’on s’aime?

Et si l’on ne peut vraiment pas se passer de critique
Face au miroir, qu’on se la serve à soi-même!

Serjirao

mardi 13 décembre 2011

Standard and Poor's dégrade le monde


Une erreur sur le site de diffusion de l'information de Standard and Poor's est intéressante et serait même carrément amusante si elle n'était si sérieuse et grave.

Totalement pertinent.

La dépêche (rapidement retirée)

Le sucre, on aime bien sa dose


Le sucre et ses méfaits ont été évoqué plusieurs fois ici et ici. On le savait déjà aussi addictif que l'héroïne, aujourd'hui une étude montre que c'est autant que la cocaïne.
Chaque jour, durant une heure de temps, des rats ont eu accès à du bacon, des morceaux de cheesecake et des cakes décorés de glaçages crémeux. Les chercheurs ont découvert que lorsque ces friandises étaient présentées constamment aux rats, ils ne pouvaient plus s'arrêter d'en manger. Ces résultats sont troublants pour le professeur Paul Kenny, qui a mené cette recherche: «C'est ahurissant, la nourriture a exactement le même effet sur le cerveau que l'apport constant de cocaïne».
Et si, aussi, on supprimait la publicité?

lundi 12 décembre 2011

Le colonel se fait "sauter le caisson"


Article recommandé par Martine
Un colonel en retraite de 86 ans se suicide pour dénoncer le silence politique et médiatique, toujours les mêmes frères jumeaux, concernant la population Lao.
« Après une période de découragement, j’ai décidé de jouer ma dernière carte ou, plus exactement, de tirer ma dernière cartouche.
Dans ma tête. En d’autres termes, je vais me « faire sauter le caisson » pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis Lao. Ce n’est pas un suicide mais un acte de guerre visant à secourir nos frères d’armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous, les grands « média » sans courage et vous, les « collabos » sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule ! »
Le colonel Robert JAMBON, commandeur de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs, croix de la valeur militaire, chevalier du Million d’éléphants et du Parasol blanc, commandeur de l’Ordre national de Côte-d’Ivoire, est décédé le 27 octobre 2011, à l’âge de 86 ans.
Il s’est tiré une balle dans la tête devant le monument aux morts indochinois à Dinan (Bretagne).
Par son geste, il entendait protester contre le silence des dirigeants politiques de France face aux persécutions subies par les Lao et H’mongs, peuples des Hauts Plateaux, suite à leur engagement aux côtés des Français durant la guerre d’Indochine, notamment à Dien Bien Phu. Le colonel Jambon avait combattu plusieurs années avec eux.

Détente, les yeux dans les yeux


16 photos superbes d’yeux d'animaux en gros plan. 
Les reconnaîtrez-vous?

Les photos

dimanche 11 décembre 2011

La pression du temps nuit à la créativité


Message recommandé par Caroline
Un exemple valant de très long discours, une vidéo (en anglais) d'une société qui souhaite démontrer à ses clients que le temps peut faire perdre de l'argent.
Vous pourrez revoir aussi ce billet sur la manière dont est vécu le temps par une tribu d'Amazonie (lien).


Détente : le calendrier des infirmières nues du CHU de Liège


Vrai ou faux, on ne sait pas mais l'idée est... séduisante.
Quand les infirmières du CHU de Liège en Belgique font un calendrier, elles ne le font pas à moitié, elles posent carrément à poil.
L'astuce pour poser entièrement nue sans complexe et de poser sous les rayons X et de proposer des photos de radiographies de chaque modèle...
Toutes les photos

samedi 10 décembre 2011

Pourquoi les médias US désinfectent les infos


Les couvertures du Time (voir plusieurs semaines ici)  sont rarement les mêmes entre les USA et "rest of the world". Y aurait-il une raison à cet état de fait?
C'est la thèse reprise par deux sites qui affirment qu'il y a une volonté de dédramatiser les évènements et de pacifier la population américaine afin qu'elle ne se pose pas de (bonnes) questions.

L'article de Activist Post et celui de l'excellent Washington's blog (en anglais)

Le miracle du chat sans face


Insoutenables images au début et merveilleuse histoire à la fin.

Quelle bonne manière de montrer que même quand tout paraît perdu, il y a toujours de l'espoir.
Et quel magnifique rôle l'être humain peut avoir quand il tient la patte de son frère animal.

vendredi 9 décembre 2011

Le drone de bureau


Vidéo recommandée par Michel

Nous sommes dans la salle de pilotage d'un drone, avion sans pilote, quelque part aux États-Unis. A des milliers de kilomètres de là, un drone prend position au-dessus d'un véhicule plein de "terroristes", on sait qu'ils sont nombreux de part le monde (lien), le pilote identifie, arme et tire. Fin de l'histoire.

Comme les autres, ces pilotes vont au bureau et à la fin de la journée, le chef dit "Beau boulot". 
Combien de morts déjà avec ces engins? Oups, les données sont classifiées. Dommage.

[ ] la vidéo donne aussi une idée du «cynisme avec lequel le pilote délivre ses attaques mortelles.» Car si un pilote qui revient à la base après une mission a une certaine idée de l'impact de l'attaque qu'il  vient [de] mener, les pilotes à distance des drones ne ressentent sans doute pas le poids des personnes qu'ils tuent de la même manière. (source)
Et un autre exemple du caractère terrifiant  de cette arme.



Gouverner n'est pas pouvoir


Danielle Mitterrand vient de rejoindre les anges. En hommage, un extrait d'une conversation avec son mari nouvellement nommé Président de la République en 1981.  
Alors je demandais à François : ‘‘Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ?’’ Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. Même s’il essayait d’éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement.(Source)

jeudi 8 décembre 2011

Risque nucléaire, 64 millions de français concernés

Le nuage de Tchernobyl (pour info, la France c'est le petit pays à gauche)

Les plans particuliers d’intervention ou PPI sont l’ensemble des “contre mesures” que le préfet doit appliquer en cas d’accident sur un site nucléaire. Aujourd’hui, ces plans sont fondés sur un unique scénario d’accident et ils ne prennent en compte qu’une zone maximum de dix kilomètres.
L’application lancée par Greenpeace propose à l’internaute d’identifier quelle centrale nucléaire est la plus proche de chez lui, de visualiser la zone de PPI prévu par les autorités autour de la centrale, et quelle serait l’étendue de la contamination en cas de catastrophe de type Tchernobyl et Fukushima . Il suffit à l’internaute de se géolocaliser sur la carte, de sélectionner une région.

L'application de visualisation

Il est utile aussi de relire les paramètres de sécurité retenus par rapport aux séismes anticipés, notamment à la centrale de Chinon (lien).

Les people mis en boîte


Plus facile que le lifting ou le maquillage, la retouche photo fait voir ces chères célébrités sous un jour bien plus glamour.
[ ] deux scientifiques ont inventé un programme qui démontre les retouches faites par les magazines, publicité et autres avec en plus une cotation qui va de 1 à 5 selon le nombre de retouches effectuées sur la photo.
Source et d'autres "améliorations"

mercredi 7 décembre 2011

Fable : le dindon de la farce

Une jolie fable politique par Anne Roumanoff en ces déjà temps de pré-campagne électorale.
Un renard prénommé Nicolas sur une basse-cour régnait.
Mais il était contesté  : « Il ne fait pas rentrer assez de blé,
Nous n’avons plus de grains à picorer,
se lamentaient les animaux affamés.
"Je fais de mon mieux, répondait Nicolas.
Sans moi, ça serait pire, croyez-moi.
Il y a une énorme crise mondiale
Ne l’oubliez pas, c’est infernal."

Beaucoup d’animaux voraces
Rêvaient pourtant de prendre sa place.
A gauche, la vache Martine et la pintade Ségolène
Crurent, un temps, pouvoir devenir reines.
Mais ce fut le pigeon François qui leur fit la nique.
Aidé, malgré lui, par le cochon Dominique,
Qui manqua d’aller à l’abattoir,
Pour avoir culbuté une grande poule noire.

Mais la pire ennemie du roi Nicolas et du pigeon François
Était la fille d’un loup borgne qui avait échoué à devenir roi.
Cette louve à la voix rauque et à la chevelure blonde
Se faisait passer pour une brebis aux yeux du monde.
Elle répétait comme une litanie  : "Il faut plus de poulets
Pour renvoyer chez eux les animaux étrangers,
Sans eux, nous serions tellement plus heureux."
Certains moutons l’écoutaient béats  :
"Bêê, elle dit tout haut ce que nous pensons tout bas"
Le pigeon François, le roi Nicolas, l’ours Mélenchon et la taupe Eva
Faisaient de leur mieux pour éradiquer la terrible maladie
Répandue par la louve déguisée en brebis
Qui avait pour nom haine et démagogie.
Hélas  ! à six mois des élections,
Personne ne sait encore pour de bon
Qui de la farce sera le dindon.

Les médias-bouillie vendent de la m...



Souvent les nouvelles des médias, ça fait ch...!  

C'est une farce, bien sûr.

mardi 6 décembre 2011

L'usure de l'intérêt

Transfert de la dette (via les intérêts) des plus pauvres vers les riches.

Olivier Berruyer s’interroge sur le mécanisme de l'intérêt, du taux d'intérêt, au travers de l'histoire et de son interdiction par de nombreux penseurs, philosophes, gouvernants et institutions.

A la fin, il va bien s'user, non?

[ ] l’interdiction des intérêts qui a duré 3000 ans. On l’a supprimée, et en moins d’un siècle le système a failli s’effondrer totalement en 1929 (suivi d’une petite guerre mondiale), et va ressauter plus fortement en 2012. [ ] Et au fond, ne pourrait-on pas parler de MORALE ou d’ETHIQUE ? Est-ce MORAL de gagner 5% d’intérêt par an, “sans risque”, en dormant – au détriment des gens qui travaillent ? Pas facile comme question, mais cruciale : je suis le premier à préférer que mon épargne me rapporte 5 % que 2 %, c’est juste humain, mais quid si cela entraîne la destruction de l’économie au final ?
« Tu ne prêteras point à ton frère ton argent à intérêt. » [Bible, Ancien testament, Lévitique, 25.37]
« Dieu a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt. » [Coran, sourate Albakara, verset 275]
« Personne ne devrait prêter d’argent à intérêt. » [Platon, Les lois, -330 av. J.C.]
« On a surtout raison d’exécrer l’usure, parce l’argent ne devait servir qu’à l’échange ; et l’intérêt qu’on en tire le multiplie lui-même [...] L’intérêt est de l’argent issu d’argent, et c’est de toutes les acquisitions celle qui est la plus contraire à la nature. » [Aristote, La Politique, Livre I, chap. 3, 23, -330 av. J.C.]
« Il est absolument défendu a quiconque de prêter à intérêt quoi que ce soit. » [Capitulaire de Charlemagne, Aix la Chapelle, 789]
« Toute législation permettant le prélèvement d’intérêts est nulle et non avenue. » [Pape Alexandre II, 1152]
« Nous défendons à tous nos sujets de prêter argent pour avoir gain certain. » [Ordonnance de Charles Quint, 1541]
« Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessé d’être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain, et d’une insatiable cupidité. » [Pape Léon XIII, Rerum Novarum, 1891]
« L’argent ne coûte rien à sa création ! Les intérêts sur les prêts bancaires ne sont pas justifiés ! » [Maurice Allais, 1998]
[ ]
« Ceux qui oseront affirmer obstinément que la pratique de l’usure n’est pas un péché devront être traités comme des hérétiques par les inquisiteurs. » [Pape Clément V, Concile de Vienne, Canon 29, 1311]
 Source : les-crises.fr

Les fils du CAC40

Frères siamois

Récemment dans La World Company, l'hydre à 147 têtes nous avions vu la mainmise économique et mondiale de 147 firmes. En réduisant le champ à la France et au CAC40 on peut voir la consanguinité qui existe de même au sein des grandes entreprises françaises.
L'infographie (Survolez les logos et photos)

lundi 5 décembre 2011

Baby Bush a la trouille

C'est une information intéressante que rapporte le Daily Mail. Georges Bush évite la Suisse de peur d'être arrêté pour actes de terrorisme et de tortures.
[ ] des plaintes pénales auraient été préparées contre George Bush par des organisations de droits de l’homme pour faits de torture selon la justice suisse dans le cas où il s’aventurerait sur le territoire suisse. Ainsi la branche suisse d’Amnesty International a annoncé sur son site internet avoir "adressé aux procureurs genevois et fédéraux une analyse factuelle et juridique détaillée concernant la responsabilité pénale de George Bush dans des actes de torture qu’il aurait autorisés".
Quelque soit ce que Bush et ses amis disent, nous n'avons aucun doute qu'il a annulé son voyage pour éviter notre procédure judiciaire.
La FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme et le Centre pour les Droits Constitutionnels (New York Center for Constitutional Rights) ont affirmé dans un communiqué samedi que "quelque soit ce que Bush et ses amis disent, nous n’avons aucun doute qu’il a annulé son voyage pour éviter notre procédure judiciaire. Le message de la société civile est clair : si vous êtes un tortureur [tortionnaire], faites attention aux endroits où vous planifiez vos voyages. Le processus visant à faire rendre des comptes avance lentement, mais nous progressons". 
On savait déjà qu'il a été condamné il y a quelques jours par contumace en Malaisie avec Tony Blair (vidéo) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Les mandats d'arrêt internationaux ne sont pas (encore!) sortis mais on peut se prendre à rêver et se dire qu'il y a nombre de pays où ils ne sont pas les bienvenus.
L'article du Daily Mail et une analyse en français

Les métros dans le monde



Une réalisation à la même échelle des métros dans le monde.
Curieux de voir le métro de Paris si réputé et si petit (en emprise).

L'infographie

dimanche 4 décembre 2011

Cuba, l'embargo de la honte : 2 pour - 186 contre


Depuis 20 ans les États-Unis et Israël refusent de lever l'embargo économique, commercial et financier sur Cuba. Les votes en faveur de la levée sont pourtant quasi-unanimes.
Une situation affligeante.

Sans foi ni loi


« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis ». 

samedi 3 décembre 2011

Le 21 décembre 2012 et la fin du monde



On en parle souvent alors quelle en est la réalité?
Et si c'était celle de la photo?
Au lieu de rechercher des raisons ésotériques, il faut en revenir à plus de pragmatisme. Nous avions évoqué [ ] l’usurpation en 1913 de la souveraineté monétaire US par le cartel bancaire. Fut établi alors un bail de 99 ans, qui remettait le destin de la Réserve Fédérale américaine entre les mains de ces faux-monnayeurs. Or, l’échéance de ce bail se termine le 22 décembre 2012. En clair, le 21 décembre 2012 quand minuit aura sonné, ce sera la fin du monde pour le cartel bancaire privé. (Source)
Et ceci pourrait expliquer ces rumeurs de création de nouveaux billets. (lien)