vendredi 31 décembre 2010

J'ai lu Indignez-vous! de Stéphane Hessel

Les vœux de Stéphane Hessel sur Médiapart

Depuis un moment il fait le buzz sur internet et un carton en librairie. Des amis attentifs me l'ont offert. Merci à eux.

Ce n'est pas un livre, plutôt un fascicule, 14 pages à lire. Et quelles pages!

Toute la force de l'expérience, de la maturité et de la sagesse de ce français, né allemand, de cet ancien résistant, arrêté, torturé et déporté, devenu diplomate aux Nations-Unis, rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et qui se lève encore une fois, à 93 ans (!), pour rappeler les valeurs du Conseil National de la Résistance à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Valeurs elles aussi arrêtées, torturées et déportées comme il le fût.

Alors encore une fois, il crie comme il l'a fait contre le nazisme : Indignez-vous!


Lisez-le et faites-le lire aux enfants (3€)

Après "l'opium du peuple"


La petite phrase de Philippe de Villiers.

« Je n’en peux plus de ces trucs de cathos ! La religion c’est une maladie ! »

Billets - sélection décembre 2010


99,6% des terroristes ne sont pas islamistes

Manger son régime

Lordon : Ne pas détruire les banques : les saisir !

Les très bons comptes de l'immigration

Alimentation : la pollution est intérieure

Le Père Noël n'est pas rouge-coca

Conte de Noël. Le bol en bois

Pourquoi vous travaillez?

 

jeudi 30 décembre 2010

Monnaie commune n'est pas Maison commune



Vu sur Twitter

Il n'y a pas de "pauvres",
il y a des exclus de la monnaie commune.

par Galuel (Stéphane Laborde - son site ici)

Pourquoi vous travaillez?




14 mn de mise en perspective du travail depuis l'Antiquité jusqu'à notre société "moderne".

A voir et à réfléchir.

mercredi 29 décembre 2010

Il n'y a pas que le mail qui m'aille!

Utilisation du mail par tranche d'âge à partir d'un pc


Premier email professionnel en 1994 (pour moi), c'est récent et pourtant il semble que ce soit l'éternité déjà. Et bien pour la génération-ado, il est en train de passer aux oubliettes!

La moutarde m'en monte au nez!

Heureusement qu'il y a Twitter et Facebook, cela m'aidera peut-être à prolonger ma durée de vie... virtuelle.

L'article

Les mauvaises herbes et la présomption d'innocence


Plaidoyer pour les mal nommées "mauvaises herbes " de nos jardins.
Exclues, battues, condamnées avant d'exister par les dizaines d'agents chimiques déversés dans nos jardins , elles méritent d'être reconnues comme des auxiliaires utiles et même comme auxiliaires de vie pour les légumes cultivés.
Alors, accordons leur la présomption d'innocence et laissons les vivre!
Et puis, elles évitent de faire travailler le jardinier comme a pu le démontrer Masanobu Fukuoka que nous avons déjà vu dans un billet ici.

La vidéo (2mn20)

mardi 28 décembre 2010

La petite phrase de François Baroin


De temps en temps j'en garde une au frais, particulièrement piquante comme dans un billet précédent avec Dame Angela.

A propos de Wikileaks et de Cablegate

"J'ai toujours pensé qu'une société transparente, c'était une société totalitaire." François Baroin, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

Définition de la transparence dans le Larousse :  
Parfaite accessibilité de l'information dans les domaines qui regardent l'opinion publique.

Alors, le verre : à moitié plein? à moitié vide?

Une référence parmi tant d'autres

Le feu couve sous le couvre-feu



Cela se passe au États-Unis. Coup de gueule, sur la chaîne Fox News, de Glenn Beck, journaliste libertarien et (très?) conservateur (Vidéo de 6mn).
Le propos  est vif et polémique mais décrit clairement, sans ambiguïté la situation là-bas.
L'introduction qu'il fait concerne les "manifestations" européennes.

Pour comprendre, il est utile de savoir que 42 millions d'américains bénéficient de bons alimentaires soit 1 américain sur 7, et que au moins 8 millions d'emplois ont été perdus en trois ans.

Le titre du billet fait allusion au film Couvre-feu avec Bruce Willis (1998).

lundi 27 décembre 2010

Coup bas sur le QI


Ce n'est pas un article de fonds sur le sujet mais il se développe une autre approche pour les entreprises que le sacro-saint Quotient Intellectuel : l'IE, l'Intelligence Émotionnelle.
Rien que les mots choisis sont plus agréables, alors un jour peut-être...
C’est une forme d’intelligence, parmi d’autres, alors que nos sociétés modernes se focalisent sur l’intelligence cognitive. Elle comprend deux aspects : l’un personnel, l’autre interpersonnel. Il s’agit de la capacité à maîtriser ses émotions mais aussi à comprendre celles des autres. Cette notion implique qu’il faut être conscient de ses émotions, ne pas les cacher. Si je sens que je suis en colère, alors je pourrai dominer cette colère. 
Ou comment remettre l'humain à l'endroit et à sa vraie place, au centre. Enfin.
Mais quelle nouvelle approche quand même!!! Les bouddhistes disent cela depuis 2500 ans.

USA : l'obésité militaire

Dépenses militaires globales en 2009 (en milliards de $)
Ah, ces américains. Au fait, on devrait plutôt dire Etats-Uniens! Demandez à Messieurs Lula, Castro ou Chavez.
Oui, je disais : Ah, ces américains. Tout est démesuré chez eux, les voitures, les routes, les hamburgers et bien sûr les dépenses militaires avec le plus important budget depuis la Deuxième Guerre Mondiale.
Le graphe dit tout, je me passerais donc de commentaire. Mais je vais cependant faire appel à votre imagination pour convertir le chiffre en routes (en bon état), voitures (écologiques et durables), hamburgers (plus petits et... sans viande! Je vous étonne?) et bien sûr une aide "raisonnable" aux pays pauvres dont le nombre a doublé en 40 ans.
Maintenant si vous voulez connaître les causes d'une telle distorsion graphique, allez chez Mish's ici (en anglais).

dimanche 26 décembre 2010

L'évolution des espèces vue par... les doigts


Un petit film étrange et original qui raconte l'évolution des espèces.

La vidéo (2mn)

Mathématiques magiques


Retour à l'école aujourd'hui. Pour moi, l'heure de maths (ici 13mn rassurez-vous) était probablement la plus longue de tous les cours.
Alors quand j'ai aperçu cette vidéo, un esprit de revanche m'a animé. Pourquoi rester sur un échec. Et pas de prof à l'horizon...
J'ai donc regardé cette animation sur les nombres complexes. Ben, c'est complexe! Niveau Terminale S quand même.

Mais même si je n'ai pas tout compris, voir les pirouettes des chiffres au tableau noir avait quelque chose de magique.
Cela ne m'a pas rendu plus intelligent (notion sur laquelle j'aurai certainement le plaisir de revenir) mais il y a une beauté intrinsèque à ce ballet.

samedi 25 décembre 2010

Conte de Noël. Le bol en bois


Un vieil homme tout frêle va vivre avec son fils, sa belle-fille et son petit-fils de quatre ans.
La main du vieil homme tremblait, sa vue était embrouillée et sa démarche vacillante.
La famille mangeait ensemble à la table. Mais, le vieux grand-père éprouvait de la difficulté à manger. Les petits pois glissaient de sa cuiller et tombaient sur le plancher.
Quand il prenait son verre de lait, il le renversait sur la nappe.
Le fils et son épouse étaient irrités par le gâchis.
Le fils affirmait « On devrait faire quelque chose à propos de papa »
« J’en ai marre du lait renversé, du bruit qu’il fait en mangeant et de la nourriture sur le plancher. »
Alors, avec son épouse, il installa une table dans un coin de la cuisine.
Là, le grand-père mangeait seul pendant que la famille prenait le repas.
Comme le vieil homme avait brisé de la vaisselle, sa nourriture était servie dans un bol de bois.
Quand la famille jetait un coup d’œil en direction de grand-papa, il leur arrivait de voir une larme glisser sur la joue du vieil homme pendant qu’il était assis tout seul.
Malgré tout, ils continuaient à maugréer contre lui lorsqu’il faisait tomber sa fourchette ou sa nourriture.
Le petit-fils observait tout en silence.
Un soir, avant le souper, le papa remarqua son fils qui jouait avec des morceaux de bois sur le plancher.
Il lui demanda gentiment, « que fabriques-tu? » Tout aussi gentiment le petit garçon répondit,
« Oh! Je fais un petit bol pour toi et maman pour que vous mangiez votre nourriture lorsque je serai plus grand. »
Le petit garçon sourit et continua son travail.
Ces mots firent l’effet d’une bombe sur les parents qui devinrent silencieux. Des larmes commençaient à ruisseler le long de leurs joues… Sans dire un mot, ils comprirent ce qu’ils devaient faire.
Ce soir-là, le fils prit la main de son père pour le ramener gentiment à la table familiale.
Pour le reste de ses jours il mangea tous ses repas avec la famille. Et pour aucune raison, ni le fils ni son épouse ne firent de remarques quand il faisait tomber sa fourchette, renversait du lait ou salissait la nappe.

Capsule arctique




La banquise arctique est en train de disparaître. Deux artistes sont allés en sauver un morceau afin de le revendre en capsules au public pour le sensibiliser à cette situation.
De futurs souvenirs d'une époque passée!?!
Belles images.

vendredi 24 décembre 2010

Les macarons Ladurée



Particulièrement en cette période, quand vous entendez ce nom, la salive vous vient à la bouche, les yeux brillent de gourmandise et votre porte-monnaie n'y peut rien, n'ayant aucun argument valable à opposer à un tel déferlement de sensations.

Bonne nouvelle, allons à la rescousse de votre porte-monnaie. Vous ne serez peut-être pas content(e)s mais lui y trouvera son compte.

Un si bon produit peut-il être imparfait? Voyons donc!
Pouvez-vous croire qu'un produit artisanal soit si "industrialisé"? Plaisanterie!

Alors les preuves :
Pour le macaron au chocolat ou à la framboise [ ] il faudra compter avec une ribambelle de E (412, 415, 407, 220, 211, 422, 471, 1520…). Épaississants, humectants, émulsifiants, conservateurs, stabilisateurs se partagent la vedette sur l'étiquette collée sous la jolie boîte cartonnée.
Si vous avez un peu de temps à tuer, vous pouvez jouer aux chiffres et aux lettres, et convertir tous ces mystérieux E en noms : gomme de guar, xanthane, benzoate de sodium, anhydride sulfureux, dioxyde de silicium, orthophosphate de calcium, tragacanthe, gomme arabique, propylène glycol, carraghénane
Douloureux, le rêve qui s'écroule.

Bon, c'est tout de même la période des fêtes, votre serviteur acceptera quand même volontiers les dons de macarons. ;-)

La composition ici.

La quatrième dimension en vidéo



Une illusion d'optique bluffante!

jeudi 23 décembre 2010

Course poursuite dans Paris - Lamborghini vs Porsche



Accrochez-vous!

11 septembre, un nouveau missile sur le pentagone!


Dans la série Nous vivons une époque formidable, c'est un missile intercontinental qui vient d'être envoyé, et excusez du peu, par Monsieur Roland Dumas soi-même, ancien ministre des Relations extérieures (1984-1986) puis des Affaires étrangères (1988-1993), avant d’occuper la présidence du Conseil constitutionnel jusqu'en 2000.

L'affirmation est une grande première dans l'histoire politique de notre Belle France :

« Moi, je vous dirai ce que je pense sur le 11-Septembre : je n’y crois pas ».

Waouh!!!

Et toujours lui de conclure à la question : Comment expliquez-vous, plus généralement, la difficulté d'un tel débat en France par rapport aux États-Unis où cette controverse est pourtant traitée dans les médias?

Il faut croire que les subalternes sont sans doute plus zélés que leurs maîtres !

Commencerait-on à s'énerver là-haut!?!

Pour mémoire, quand Mathieu Kassovitz avait évoqué le sujet il y a un an, on l'avait traité de révisionniste!!!

L'article de Oumma.com et l'extrait vidéo de l'émission

mercredi 22 décembre 2010

200 pays et 200 ans en 4 minutes



Vous détestez les chiffres et encore plus les statistiques? Alors voilà un moyen de vous réconcilier avec eux.
La présentation (en anglais, pas de sous-titrage) met visuellement en scène  plus de 120 000 données.
Pas indigeste du tout, comme vous allez le voir. La vidéo ici.

Brian, des rêves brisés par la crise irlandaise

 Travellers irlandais, héritiers de la Grande Famine de 1845-1849
Une expérience concrète des effets d'une crise financière et économique qui n'existe pas.



Brian Condra a remisé ses rêves: les premières vacances familiales depuis 2007, la construction d'une extension pour la maison. La crise irlandaise en a décidé autrement.
"Noël va être dur", témoigne ce brancardier de 39 ans, marié à une infirmière. "Il va falloir choisir entre habiller les enfants et leur offrir des jouets".
La cure d'austérité du gouvernement irlandais l'a directement affecté: son salaire annuel net stagne à 26.000 euros (24.000 après l'épargne retraite) au lieu des 28.500 euros sur lesquels il comptait, avant l'augmentation des impôts et des taxes, conséquence directe de la quasi faillite du système bancaire irlandais.
Il y a cinq ans, avant l'explosion de la bulle immobilière, les Condra ont acheté une modeste maison datant des années 40 à Drogheda, au Nord de Dublin, pour 190.000 euros.
Il rembourse actuellement 884 euros par mois, mais certains mois, les remboursements ont grimpé jusqu'à 1.200 euros, du fait de l'envolée des taux d'intérêt, et il s'attend à ce qu'ils grimpent de nouveau.
"Avec nos salaires, nous ne pourrions plus faire face. Cela devient extrêmement serré", constate-t-il. "Si les taux d'intérêts augmentent, on est mal, c'est une véritable menace".


Brian ne veut pas réemprunter à "un requin du crédit". "On va économiser chaque sou, j'ai été élevé dans des temps austères, où ne pas rembourser ses dettes était un déshonneur".
Mais il se dit "terrifié à l'idée de se retrouver en défaut de paiement, et de perdre la maison".
Avec trois jeunes enfants - trois, cinq et six ans - et un emprunt à rembourser pour sa maison, Brian désespère de joindre les deux bouts à la fin du mois.
Il se souvient du temps pas si lointain où il envisageait de construire une extension à la maison "pour les enfants". "On a laissé tomber quand le gouvernement a décidé les mesures d'austérité, et maintenant, on se dit qu'on n'aura peut-être même plus de maison!"
Le Parlement irlandais a donné mercredi son feu vert au plan de sauvetage international contesté par l'ensemble des partis d'opposition, mais que le gouvernement en sursis a présenté comme la seule issue à la crise financière et budgétaire qui secoue l'île.
"Ce gouvernement est pathétique, il nous a vendus", fulmine Brian. "On se sent trahi. Nous sommes dans une Irlande qui n'est plus maîtresse d'elle même. Ils ont détruit mon pays".
Le plan international s'accompagne d'un nouveau tour de vis budgétaire, avec entre autres, des suppressions d'emplois publics, une baisse des dépenses, notamment sociales, et une hausse des impôts et taxes.
"J'ai envie de faire un paquet cadeau avec tout ça pour le ministre des Finances Brian Lenihan, et que cela lui explose à la figure quand il l'ouvre", lance-t-il.
"J'ai grandi dans les années 80, où c'était un rêve inaccessible de sortir de la pauvreté. On est revenu exactement au même point. Je suis incroyablement en colère", dit-il, amer.
Brian et sa femme Rosie, 37 ans, sont un couple "fort", dit-il, "mais cela nous met une pression incroyable, on passe beaucoup de temps à se ronger les sangs". Et de rapporter le cas d'amis qui se sont séparés au milieu de difficultés économiques. "Le gouvernement porte une responsabilité dans ces divorces", tranche-t-il.
Source

mardi 21 décembre 2010

Le Père Noël n'est pas rouge-coca

Dessin de 1866. Il est déjà rouge!

Pour moi c'est une surprise et je vous en fais profiter!
J'aurais préféré tordre le coup à Coca-Cola mais je suis bien obligé de me contenter de la rumeur ou du canular.

Alors qu'on se le dise, le Père Noël n'est pas rouge à cause de la firme américaine. Cela daterait du milieu du 19e siècle.

J'en profite pour faire un peu de pub à l'excellent site Hoaxbuster (le chasseur de canulars) qui dénonce toutes les rumeurs, légendes urbaines, canulars, faux... circulant sur l'internet francophone.
Alors soyez gentil de vérifier chez eux avant d'envoyer des bêtises par mail!

2010, l'odyssée d'OTenKipass

Oui, oui, c'est bien votre serviteur en train d'écrire un billet!


Deux mois d'existence pour ce blog démarré publiquement en octobre dernier et déjà plus de 2010 pages vues au compteur.  Vous pouvez le consulter en bas de page depuis quelques jours.

Et pour ce style de blog qui ne parle pas (encore?) des mensurations d'Angelina Jolie, la fréquentation est plutôt positive.

Alors quelques chiffres arrondis de Google Analytics sur deux mois:

2010 pages vues
700 visites
500 visiteurs uniques (dont les passages ne sont comptés qu'une fois sur un jour)
120 billets
6mn30, c'est le temps moyen passé sur le site
Devant cette ferveur (!) populaire (!) exceptionnelle (!), je vais donc continuer...
Merci à vous qui lisez ce blog et je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année.


lundi 20 décembre 2010

Nous sommes des poussières d'étoiles

Une nouvelle étude scientifique prouve que l'astrologie existe bien.

Elle met en évidence que la position des planètes au moment de la naissance a une influence sur la personnalité et que des changements fonctionnels sont mesurables dans l'activité du cerveau.
Ce qui est particulièrement étonnant à propos de nos résultats est le fait que cela concerne en même temps le comportement animal et le cycle des neurones dans l'horloge biologique du cerveau [traduction personnelle]
Après tout, comme le dit l'article, les jardiniers de toutes les époques savent bien qu'il y a de meilleurs résultats si les plantations sont réalisées en fonction des phases de la lune.

D'accord, les scientifiques préfèrent plutôt parler de biologie saisonnière et, bien sûr, l'étude n'a strictement rien à voir avec les prévisions astrologiques de votre journal du matin.

Alors laissons le mot -temporaire- de la fin à Carl Sagan "Nous sommes des poussières d'étoiles".

L'article (en anglais, compréhensible avec le traducteur Google)

Sacs plastiques en détaxe


Toutes les bonnes choses ont une fin, me direz-vous peut-être après.
Mais il y a des moments, quand même!!!

Cette fois cela concerne les sacs plastiques, ceux du marché, supermarché, hypermarché et bientôt méga-marché puisque nous arriverons au méga-distributeurs comme nous avons déjà des méga-banques.

Contrairement aux engagements de développement durable,  tel le Grenelle de l'environnement, les taxes appliquées sur les sacs plastiques, qui ont fait chuter la distribution des dits sacs de  plus de 10 milliards à environ 1 milliard d'unités par an (ça c'est vraiment bien), est en cours de suppression par le Sénat.

Et pour citer le WWF
Cette politique de régression environnementale signe à nouveau le triomphe de la versatilité sur la cohérence.
Bravo pour l'esprit de responsabilité!

Et puis, question classique, à qui profite le crime?  Si vous ne le savez pas, la taxe pour UN sac est prévue à 10 centimes d'euros en 2012 et même 20 en 2013.
Attention les gros sous arrivent :   0.10€ * 1 milliard  = 100 millions d'euros

La cagnotte ... elle est pour qui???
Pour votre commerçant de quartier? Votre marché préféré? Autre?  Une idée peut-être?

Société jetable contre société durable ; à vot' bon cœur m'sieurs-dames.


L'article ici

dimanche 19 décembre 2010

Détente : Aurores boréales en Norvège



Un moment magique!

Les bonnes manières françaises... vues d'ailleurs


Rue89 s'est intéressé aux conseils donnés dans les guides touristiques aux Britanniques et  Américains pour briller en société, partout en France.

Petites photos de nos comportements. Sévère... mais juste. Drôle aussi!
Franchement, de Henri IV, je préfère la poule au pot.

L'article de Rue89

samedi 18 décembre 2010

Une goutte d'eau rebondit en 10 000 images par seconde


Hé oui. La goutte d'eau ne se contente pas de se dissoudre dans le liquide où elle atterrit. Avant cela, elle fait des petits bonds en perdant à chaque fois une partie de son volume.

Pour arriver à cette découverte, qui ne changera pas notre vie mais n'en demeure pas moins fascinante, les chercheurs ont eu recours à une caméra spéciale capable de filmer en 10 000 images par seconde. 400 fois plus vite que l'œil humain, incapable de profiter du spectacle.

Source et vidéo ici

Pierre Rabhi, Krishnamurti et le changement


De Pierre Rabhi


Lorsque l’on est, comme moi, composé de deux cultures, du Nord et du Sud (je suis français d'origine algérienne), on se construit sur des valeurs qui ne sont pas nécessairement convergentes. Vers 42 ans, je me suis beaucoup questionné sur mon identité. Durant des années, mes préoccupations avaient été tournées vers ma ferme. Allais-je réussir à nourrir ma famille ? Devions-nous rester ou nous en aller ? Nous étions absorbés par notre production agricole, jusqu’à ce que nous réussissions enfin à en vivre. C’est à ce moment-là que mes problèmes d’identité m’ont rattrapé.
La crise s’est d’abord manifestée par une grande fatigue. Toutes mes interrogations, notamment sur la religion, me menaient dans l’impasse. J’ai eu le réflexe, au début, de me raccrocher à l’une ou l’autre de mes cultures. Mais à quoi ? Aux dépens de quoi d’autre ? Plus je cherchais des repères clairs, plus le doute augmentait, et plus cela m’était douloureux.
J’ai alors découvert Krishnamurti (Jiddu Krishnamurti (1895-1986) philosophe et éducateur d’origine indienne, est l'auteur de nombreux ouvrages, dont "La Première et Dernière Liberté"*). Ce philosophe postulait qu’un changement de société ne pouvait advenir sans un changement profond de l’individu, une mutation de son « vieux cerveau conditionné ». Je découvrais que je ne pourrais pas m’en sortir sans me libérer de mes appartenances. J’ai appris à ne plus être ni du Nord ni du Sud, à ne plus me définir par aucune idéologie, aucun parti ou choix confessionnel, qui me mettraient en opposition avec d’autres. Nous avons la prétention, avec une capacité de penser limitée, d’appréhender le réel de nature infinie. Or nous pouvons tout juste comprendre un fragment de réalité exiguë, souvent différent de celui de nos semblables. Krishnamurti dessine la voie d’un humanisme qui aboutit à reconnaître l’unité absolue du genre humain. Nous ne pourrons aller vers cet universel sans dépasser nos affirmations identitaires, nos divers conditionnements.
Le débat actuel sur le voile me paraît par exemple symptomatique du chemin à parcourir pour établir un vivre-ensemble satisfaisant pour tous. Je suis bien sûr hostile aux confinements imposés aux femmes. La posture laïque, lorsqu’elle transcende les oppositions religieuses, est souhaitable. Mais la politique a bien d’autres choses à faire que de débattre de ces broutilles. Il est temps de cesser de regarder ce qui nous sépare pour trouver une convergence sur ce qui nous unit et qu’aucun humain ne peut nier. Prendre soin de la Terre comme bien commun, universel, indispensable à la vie de chacun sans exception, est une nécessité bien plus urgente et irrévocable pour l’espèce humaine tout entière.



Le blog de Pierre Rabhi

vendredi 17 décembre 2010

Matrice chez les suixxes


Je croyais l'époque révolue des costumes-cravates genre IBM, Men In Black ou Matrix des décennies passées.  La mode des casual friday en ayant mis une couche supplémentaire les dix dernières années.
Il faut croire que non. Les suisses ont encore frappé; ils sont souvent sur la brèche en ce moment.
Cette fois, c'est la banque UBS qui donne le ton. Couleur chair même, pour les sous-vêtements des dames. Maillot de corps pour vous messieurs.

L'Euro, l'implosion?


Il est toujours intéressant de voir quelles études les banques réalisent. Cela en dit généralement très long sur les possibilités/probabilités d'occurrences des évènements analysés.
Aujourd'hui ING nous parle de rien moins que l'éclatement de la zone euro.

A peu près tout est dit dans le graphe en présentation. L'article de La Tribune est quand même ici.

jeudi 16 décembre 2010

Les USA par groupes ethniques


Une carte passionnante où on peut voir la répartition ethnique des populations sur l'ensemble des USA. Commencez par New-York et puis choisissez...

La carte ici

BCE : Tout va très bien, tout va très bien...

Incendie du Logis royal dans le Château d'Angers en Janvier 2009

Mouais, si c'est vrai, alors pourquoi la BCE envisagerait-elle de doubler son capital?

La Grèce et l’Irlande ont ou vont recevoir un total de 195 milliards d’euros, des fonds fournis par l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

« En ce moment, les montants achetés par la BCE restent modestes, mais que se passerait-il si, d’une part, les volumes achetés augmentaient de manière sensible et que, d’autre part, les obligations perdaient tout à coup 30% de leur valeur »
Aie! Une certaine source pense que les obligations pourraient perdre 30% et qu'il faudrait en acheter encore plus!!!!   Eh, Eh! On ne m'a pas prévenu moi!

...Et si on prenait des nouvelles des écuries de Madame la Marquise.

L'article

Ajout : C'est fait. La BCE a maintenant un capital de 10.8 MM pour 1924MM d'actifs  soit un effet de levier de 178 fois (contre 331 hier, ça rassure). Sacré hedge fund que nous avons là!

mercredi 15 décembre 2010

Comment l’État prépare la guerre urbaine dans les cités françaises


Hacène Belmessous sort un livre dont le titre est "Opération Banlieues" qui impliquerait l'emploi de l'armée et de la force militaire au sein de cités des banlieues. Avec les risques de dérapage voire de presque guerre civile.

Extraits de son entretien

Depuis 2008 et la publication du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale [4], un "contrat 10 000 hommes" prévoit la mise à disposition par les armées, « à la demande de l’autorité politique, lorsque des situations graves frappent le territoire national », d’un contingent d’autant de militaires. « En clair, si Nicolas Sarkozy le décide, l’armée de terre interviendra dans les cités françaises »

Quand on m’interroge sur la probabilité de cette intervention militaire, je rappelle toujours qu’il existe deux fronts : le front sécuritaire mais aussi le front social – ce dernier étant tout aussi diabolique car difficile à cerner, donc à démasquer. Il faut évidemment s’intéresser à la dimension sécuritaire, mais ce serait commettre une grave erreur que de ne pas se pencher sur le processus de dégradation de la vie sociale et citoyenne dans ces territoires.

Il y a l’aspect spectaculaire, mais aussi son pendant invisible – cette guerre faite aux associations, menée contre tous les leaders émergeant sur ces territoires ou les voix contestatrices.

La réalité, c’est qu’il s’agissait d’émeutes de pauvres et d’exclus - je ne parle pas là des gamins qui y ont participé, pour qui c’était plutôt l’occasion de défier l’autorité, mais plutôt des adultes.

La classe ouvrière a été remplacée par le lumpenproletariat – des individus minorisés, aplatis, relégués dans ces lieux où personne ne veut aller.

Dans les années 1980 était développé l’argument suivant : ces quartiers vivent mal parce que leur architecture est criminogène. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on entend ? Ces quartiers vivent mal parce que la culture de leurs habitants est criminogène. Percevez-vous le basculement ?

La réalité, c’est qu’on ne sait réellement ce qui se passe dans ces territoires. Prétendre les comprendre au travers d’un discours déjà normé est une grossière erreur.

Parmi les officiers que j’ai rencontrés – tous s’affichant loyaux et républicains -, aucun n’a été surpris par mes questions sur l’imminence d’une intervention dans les banlieues ; ils la craignent et la rejettent, mais le fait qu’ils aient répondu ouvertement à mes interrogations montre que quelque chose est en train de se jouer.

Ces officiers de l’armée de terre savent que pour rendre possible l’envoi de la troupe dans les banlieues, un facteur déclenchant, basé sur l’émotion, sera nécessaire – le plus favorable étant, encore une fois, la mort de policiers dans une cité. Nicolas Sarkozy n’engagera pas de militaires parce qu’il l’aura décidé d’un claquement de doigts ; il lui faudra d’abord créer les conditions du pire.

« Si on nous envoie sur le terrain, c’est pour mitrailler : c’est notre travail. Est-ce bien cela qu’on attend de nous ? » ; ou encore : « Si nous on y va, ensuite il n’y a plus personne... » Ils ne trouvent pas rassurant ce continuum sécurité intérieure / défense nationale.
L'article

Être et avoir

A redécouvrir...

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m’enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j’ai connus dès le berceau.

Bien qu’opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu’Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l’avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s’est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu’Être, toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu’Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Être, un peu dans la lune
S’était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu’il se montrait généreux,
Être en revanche, et c’est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l’abri.
Alors qu’Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l’esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d’Être
Parce qu’être, c’est exister.
Le verbe Être a besoin d’avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
 

Vous l'aviez peut-être oubliée, mais c'est une chanson d'Yves Duteil. Jolie, non?  


mardi 14 décembre 2010

Le sommeil des justes

Vu sur Twitter

On s'inquiète des musulmans qui prient dans la rue. Inquiétez-vous plutôt des gens qui dorment dans la rue.

WikiLeaks et le Guantanamo virtuel


Par Laurent Joffrin, directeur de Libération
Libération, anarchiste du Net ? En abritant le site Wikileaks, pourchassé à l’échelle mondiale, sacrifions-nous à l’idéologie de la transparence absolue, dans laquelle Michel Foucault voyait une forme insidieuse de totalitarisme ? En aucune manière. Les Etats démocratiques ont le droit de garder des secrets et d’agir, dans les formes légales, à l’abri de règles reconnues de confidentialité. Mais les organes d’information, sur le Net ou ailleurs, ne sont pas et ne doivent pas être des prolongements des Etats. Ils sont des contre-pouvoirs. Ils ont pour fonction d’informer le citoyen et s’efforcent, pour ce faire, de comprendre ce qui se passe dans les coulisses des organisations, publiques ou privées. Sous une forme radicale, c’est ce que fait WikiLeaks, qui a pris soin, il faut le souligner, de s’arrimer à des titres respectés de la presse mondiale pour rendre publiques les informations qu’il s’est procurées. Les attaques menées contre ces imprécateurs utiles n’ont à ce jour aucune base légale.
Et pour cause : en démocratie, le droit à l’information l’emporte sur la logique des pouvoirs ; s’en prendre illégalement à WikiLeaks, c’est, toutes proportions gardées, mettre en place une sorte de Guantánamo virtuel. Une menace que tous les journaux libres doivent dénoncer.
Cette initiative d'un journal faisant partie de la presse MSM, et donc du Système, (qui paie la pub?) qui a engendré la succession de crise que nous connaissons, est intéressante et certes louable.
Maintenant, il va être très intéressant de voir comment peut être géré par un journal "standard" le grand écart entre ses besoins de (sur)vie au quotidien (si je peux me permettre ce trait d'humour!) et le soutien durable à ce symbole manifeste d'opposition. C'est même probablement un mouvement de résistance très profond, qui s'engage maintenant contre le dit Système par l'Al-Qaida du Net.

Source

lundi 13 décembre 2010

Alimentation : la pollution est intérieure


Une nouvelle étude met les pieds dans le plat, ou plutôt directement dans l'assiette. Et le résultat est instructif.
Jusqu'à quinze pesticides différents dans le saumon ou encore, des pesticides hors réglementation européenne dans les haricots verts et d'autres produits importés d'Asie et d'Afrique.

Et c'est sans compter la progression galopante du diabète, + 40 % en 10 ans, ou les allergies, multipliées par 5 en 20 ans. Autant de maladies chroniques qui peuvent trouver leur origine dans la modification du métabolisme.

Ce que redoute le médecin, c'est le cocktail explosif que représentent, ensemble, tous les résidus de polluants, pesticides et additifs.
Il faut se préparer à une crise sanitaire.
Et puis une autre étude sur l'alimentation des enfants
Au total, 128 résidus chimiques provenant de 81 substances chimiques différentes ont été ingérés dans la journée ! On retrouve notamment :
  • 42 substances différentes classées cancérigènes possibles ou probables,
  • 5 substances différentes classées cancérigènes certaines
Ces 47 substances représentent en tout 89 résidus ingérés dans la journée.

Au vu de ces nouveaux résultats, il pourrait être intéressant de se demander si la pollution intérieure n'est pas plus importante et dangereuse que la pollution atmosphérique.

Les articles de 20 minutes
et de  Notre-planète info

Le monde a besoin d’une nouvelle perestroïka


Un article un peu ancien de juin 2009, et qui est de plus en plus d'actualité. D'autant plus qu'il évoque la position d'un ancien dirigeant, Michael Gorbatchev, très au fait de la situation mondiale et qui a eu une vraie expérience de conduite du changement.

Mais la crise économique de 2008 et 2009 est survenue, et il est depuis devenu clair que le nouveau modèle occidental était une illusion, qui profitait principalement aux très riches. Les statistiques indiquent que les pauvres et la classe moyenne n’ont que peu ou pas bénéficié de la croissance économique des dernières décennies.

Le modèle qui a émergé au cours des dernières décennies du 20ème siècle s’est avéré non soutenable. Il est basé sur la recherche de super-profits et l’hyper-consommation de quelques-uns, sur l’exploitation effrénée des ressources et sur l’irresponsabilité sociale et environnementale.
Le modèle actuel n’a pas besoin d’être adapté mais d’être remplacé.

Source

dimanche 12 décembre 2010

Les miracles du revenu minimum garanti


Qu'on l'appelle revenu minimum garanti, revenu de base ou revenu d'existence, ce qui est sûr c'est que la notion est une valeur montante. Mais au fait, qu'est-ce que c'est?
C'est tout simplement un revenu inconditionnel qui serait versé à chaque citoyen afin de lui permettre d’assurer sa subsistance - lui laissant donc le choix d’occuper ou non, en plus, un emploi rémunéré.

Surprenant ? Pas tant que cela, en Allemagne, 41% des personnes vivent de revenus dits de transfert. On peut imaginer à peu près la même chose en France et dans le reste de l'Europe probablement.

Mais alors quelles en sont les caractéristiques :

1. Un revenu en espèces (et non en nature)
2. Versé à chaque citoyen
3. Versé sans condition (de ressources, d’activité, d’inactivité, etc.)
4. Versé sans contrepartie (recherche d’emploi, travail d’intérêt général, etc.)
5. Cumulable avec d’autres revenus
6. Versé à titre individuel (et non à l’ensemble du foyer)
7. Versé tout au long de la vie
8. Montant forfaitaire (avec toutefois une distinction entre personnes majeures et mineures)
9. Montant suffisant (permettant de se passer d’emploi)
10. Versement mensuel.

Et ça marcherait?
Les premières expérimentations sont positives notamment en Namibie où un petit village en bénéficie depuis deux ans.
Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé.

Impressionnant, n'est-ce pas? Alors lisez l'article de Courrier International (lien) pour en apprendre plus et voir ce qui freine ou même bloque son développement.

La grande question sur la vie, l'univers et le reste


Plus malin qu'il y paraît.
La Réponse ultime
Selon Le Guide du voyageur galactique, des chercheurs d’une race hyper-intelligente et pan-dimensionnelle construisirent le deuxième plus grand ordinateur de tous les temps, Pensées Profondes, pour calculer la réponse à la Grande Question sur la Vie, l’Univers et le Reste. Après sept millions et demi d’années à réfléchir à la question, Pensées Profondes fournit enfin la réponse : « quarante-deux ».
« Quarante-deux ! cria Loonquawl. Et c’est tout ce que t’as à nous montrer au bout de sept millions et demi d’années de boulot ?
— J’ai vérifié très soigneusement, dit l’ordinateur, et c’est incontestablement la réponse exacte. Je crois que le problème, pour être tout à fait franc avec vous, est que vous n’avez jamais vraiment bien saisi la question. »
La recherche de la Question ultime
Pensées Profondes informa les chercheurs qu’il construirait un deuxième ordinateur plus puissant, qui inclurait des êtres vivants dans son processus, pour leur dire quelle est la question. Cet ordinateur s’appelait la Terre et était si grand qu’on le confondait souvent avec une planète. Les chercheurs eux-mêmes prirent l’apparence de souris pour faire fonctionner le programme. Mais la question fut perdue cinq minutes avant le moment où elle devait être trouvée, à cause de la démolition de la Terre par les Vogons, soi-disant pour construire une voie hyperspatiale.
Plus tard, on apprend que les Vogons ont été engagés pour détruire la Terre par une association de philosophes et de psychiatres qui craignaient de perdre leur travail, une fois que tout le monde connaîtrait le sens de la vie.

Source Le guide du voyageur galactique

samedi 11 décembre 2010

Einstein : la théorie de la relativité en clair


Cette vidéo animée québécoise, merci les Cousins, est fantastique. Elle explique la théorie de la relativité d'Einstein de manière très ludique et compréhensible.
Il faut se concentrer un peu quand même, mais les animations disent tout.

La relativité animée

Sagesse et vague à l'âme


« Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle. « Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive. »
Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature. »
« Ne suis-je donc pas une vague ? »
« La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau. »
« L'eau ? »
« Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau, tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »


vendredi 10 décembre 2010

Savez-vous planter les sous? à la mode... à la mode...


De temps en temps un soupçon de démocratie montre le bout du doigt. Et c'est passionnant.
Cette fois encore aux USA, c'est le montant des aides aux banques entre fin 2007 et mi 2010, c'est-à-dire le plus fort de la crise financière. 

Grâce au sénateur socialiste du Vermont, Bernie Sanders, nous pouvons voir ce que mijote la Fed. Il a insisté pour savoir où allait l'argent des renflouages de la Fed. Il s'avère que non seulement des milliards de dollars sont allés à des banques européennes... mais d'autres milliards sont allés à des entreprises américaines qui faisaient semblant de ne pas avoir besoin d'aide.Goldman Sachs, par exemple.
Goldman est allé à la Réserve fédérale 212 fois entre mars 2008 et mars 2009, selon les documents de la Fed. La firme a récolté près de 600 milliards de dollars.
Morgan Stanley. General Electric. Citigroup. Tous sont dans le coup.
On apprend ainsi que les banques et les groupes les plus réputés, donc les plus solides, c'est évident, ont raflé reçu de la Banque Fédérale le joli montant de 3300 milliards de dollars.
La Fed, banque centrale du nouveau monde. Plaisant!
 
La Fed a sorti 3300 milliards de dollars de crédit pour racheter les mauvaises dettes des spéculateurs. Sans surprise, le prix de ces mauvais crédits a grimpé. Si bien que la Fed peut maintenant affirmer qu'elle n'a pas perdu un centime.
Ha. Ha. Quel sens de l'humour !
Maintenant, imaginons qu'au lieu de ses activités bancaires et spéculatives... Goldman cultive des choux. Disons que Goldman en a fait trop ; elle a planté bien trop de choux. Le prix a chuté... si bien que l'entreprise s'est retrouvée au bord de la faillite. La Fed intervient donc... et achète des choux par charrettes entières. Et que se passe-t-il ? Le prix des choux grimpe. La Fed regarde donc dans son hangar, et s'aperçoit qu'elle possède des tonnes de choux. Elle multiplie le prix des choux par ce qu'elle a dans ses stocks. Incroyable ! Elle n'a pas perdu un centime !
Les autorités sont censées poursuivre les opérateurs corrompus. Mais elles sont désormais au centre même du racket. L'infamie est au cœur du système.

Au fait, pour l'Europe, le montant est de 2000 milliards d'euros en 2009-2010. Compte tenu de la période de référence et du différentiel de change, c'est aussi bon. Comme les résultats des banques, avec ou sans Kerviel. Étonnant, non?

La Banque centrale européenne réplique ce tour de passe-passe sur le Vieux Continent. Elle rachète la dette de l'Irlande et de la Grèce. Et -- voyez-moi ça ! -- plus on en achète, plus le prix grimpe. Bientôt, la BCE -- avec des centaines de milliards de ce papier dans ses coffres -- sera en mesure d'annoncer qu'elle aussi a fabriqué de l'argent !

L'article ici.

Philosophie : Dépasser ses contradictions

Unissons les contraires par Denis Marquet

Lorsque notre action n’a pas les résultats escomptés, nous avons tendance à répondre de deux manières : la première est d’en rajouter dans la même direction (« puisque ce médicament ne marche pas, doublons la dose ») ce qui, en général, ne produit rien de meilleur mais multiplie les effets indésirables ; la seconde consiste à se précipiter dans le comportement contraire. Cette attitude est plus raisonnable en apparence puisque, plutôt que de persister dans l’erreur, on change quelque chose. Mais elle n’est pas préférable pour autant. Empruntons un exemple à Aristote. Le guer­rier qui s’est comporté en lâche, s’il veut se racheter, aura tendance à se précipiter au combat avec témérité. Il risque ainsi de se faire tuer ou de nuire à son camp. Le lâche, conscient du danger, n’agit pas ; le téméraire agit parce qu’il est inconscient. Se jetant dans le contraire d’une erreur, notre homme est tombé dans une autre erreur ! Pourquoi ? Parce qu’il a fui le vrai défi : unir action et conscience.
Alors trouverait-il, au-dessus de la lâcheté et de la témérité, le vrai courage. Ce qu’Aristote appelle le juste milieu, lequel définit pour lui la vertu ou l’excellence, ne se trouve jamais dans le simple contraire d’une attitude inadéquate, mais toujours à un niveau supérieur. C’est ainsi qu’en matière d’éducation, une génération qui a connu l’autorité sans la liberté aura tendance à octroyer la liberté sans l’autorité. Voulant donner à mes enfants ce dont j’ai manqué, je les prive de la structuration intérieure que confère l’autorité. Le défi : allier autorité et liberté, trouver le point d’unité entre la Loi et le Désir, en un mot : unir les contraires. Ces derniers sont pareils à des polarités électriques, les- quelles ne produisent de l’énergie qu’ensemble.
L’erreur existentielle consiste toujours à tenir l’une sans l’autre. Les deux étant nécessaires, il vient un temps où la polarité négligée réclame ses droits. Si, par exemple, j’ai pris l’habitude de me forcer et d’agir sous tension, un temps viendra où je serai obligé de me relâcher. Alors je me détendrai, mais je n’agirai plus. Bientôt, le besoin d’agir m’incitera à me tendre de nouveau. Je resterai pris dans une oscillation perpétuelle entre deux polarités (action tendue, détente inerte) tant que je n’entreprendrai pas d’élever mon niveau de conscience pour les vivre toutes les deux : au-dessus de l’opposition entre tension et relâchement se trouve le véritable lâcher-prise, où je découvre que je peux agir en étant détendu, mû non plus par la tension vers un résultat mais par l’énergie paisible qui s’empare de moi quand je lâche mon attachement au résultat.
Ordre et justice ; liberté et égalité ; penser et sentir ; amour fidèle et liberté sexuelle ; implication et détachement ; activité et passivité ; organisation et spontanéité. . . La vie est faite de couples de contraires qui aspirent à trouver en nous leur unité. En fuyant une erreur vers son opposé, nous cédons à l’illusion de croire que seul notre comportement est à modifier, alors que c’est nous qui devons changer. Comme le disait Einstein, « aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l’a engendré ». L’existence inconfortable des couples de contraires nous incite à un travail d’unité qui nous appelle à grandir.

jeudi 9 décembre 2010

Wikileaks, Assange et le prix Nobel


Vu sur Twitter

Si Assange faisait la même chose en Chine, l'Ouest l'appellerait un dissident et lui donnerait le prix Nobel.

Un documentaire de 1970 - Présence des extraterrestres

 

Vidéo complète (màj le 05 mai 2012)

Cette vidéo est un petit bijou que vous pouvez regarder à plusieurs niveaux. 
Le thème lui-même sur la présence des extra-terrestres bien sûr, et c'est très intéressant. Une vision pleine de bon sens pratique alors qu'aujourd'hui on "intellectualise" beaucoup toutes les approches. Que de questions intéressantes et de troublantes découvertes!
Ensuite les images de tous les principaux sites archéologiques mondiaux... en 1970!!!  Pas de touristes à l'horizon!!!
Enfin des images sur les régions et les villes à une époque qui nous paraît maintenant oubliée. Pas de voitures à l'horizon!!!
Des images, une musique, un style démodé, une immersion et surtout un vrai régal.
Pour les freeboxiens il est sur TV perso où il fait un carton!  C'est plus confortable à voir.
La suite partie 2, 3, 4, et 5  Durée 1h28

mercredi 8 décembre 2010

Les très bons comptes de l'immigration


Un article de Courrier International (lien) sur une étude réalisée pour le compte du ministère des Affaires sociales concernant les coûts de l’immigration pour l’économie nationale.

Amusante l'affiche en présentation, non!?!    STOP AUX MENSONGES! surtout...

Quelques extraits
Les immigrés sont une excellente affaire pour l’État français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.

Ils reçoivent de l’État 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants.

Les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’État sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA.

Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Réchauffement climatique


Sur ce tableau vous avez la déviation de la température moyenne globale par rapport aux années 1961-1990.
Chacune des 10 dernières années (sur 50) fait partie des années les plus chaudes! (Rang 1 à 11)

Et pour ceux qui doutent encore


Remarquez les trois périodes : 1880-1940 puis 1951-1980 (période de référence) et après. C'est clair!

Source NASA  avec beaucoup d'autres graphes

mardi 7 décembre 2010

Lordon : Ne pas détruire les banques : les saisir !

 Au Royaume-Uni, le bank run de Northern Rock en septembre 2007

Un nouveau texte de Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, en rapport avec le bank run de Cantona, auquel il s'oppose, tout en reconnaissant le fonds de vérité de la démarche.
Mais plus important, il propose une voie alternative très intéressante, immédiatement applicable et très structurée : la saisie des banques. Il défend le point de vue que c'est la seule solution, à part la révolte de la rue façon bank run. Un texte de très grande qualité, très lisible et un peu long.

D'habitude je mets extraits, aujourd'hui, je dirais plutôt morceaux choisis. C'est long aussi, mais lire le texte me paraît vraiment faire œuvre sociale.


Et, Némésis incompréhensible de tous ceux qui, l’ayant voulue ainsi, l’ont défendue envers et contre tout, l’Europe commise à la finance contre ces citoyens mêmes est sur le point de périr par la finance.

La croyance financière à la dérive

L’union monétaire est donc vouée à dévaler, avec les investisseurs auxquels elle a lié son sort, la pente du chaos cognitif collectif, et il n’y aura plus qu’à s’étonner de l’étonnement de ceux qui découvrent affolés que « plus rien ne marche » 
 
La succession des bail-outs européens n’arrête plus rien mais a l’effet exactement opposé d’allonger sans fin la liste des suspects – la seule chose dont débat maintenant la finance étant l’ordre dans lequel il faut les « prendre ».

Misère du fonds de secours européen

C’est cet état de fait que l’EFSF [le fonds de soutien européen] s’emploie à masquer autant qu’il le peut. Mais l’illusion qu’il avait congénitalement vocation à produire, et celles qu’il entretient sur son propre compte, finiront bientôt par craquer.

L’Irlande et le Portugal à eux deux devront trouver 60 milliards en 2011 et 40 pour 2012. L’Espagne à elle seule aura besoin de 190 milliards d’euros pour 2011 et 140 autres milliards pour 2012 [9] – 330 milliards et encore : un an en avance de l’échéance de l’EFSF, plus les 100 des deux précédents, 430 milliards à eux trois… pour une enveloppe globale de l’EFSF de 440 milliards [10] – et plaise au ciel que tout aille bien pour l’Italie et la France, les deux têtes de turc d’ores et déjà inscrites dans la file.

Car pour obtenir la notation triple-A qui lui permet de lever des fonds à coût moindre que les Etats en difficultés, l’EFSF a été contraint de sur-collatéraliser à 120% ses actifs 
sur les 440 milliards nominaux seuls donc 366 sont réellement disponibles.

Le syllo de Canto
 
L’Europe invente à la hâte de nouvelles institutions supposées venir en aide « aux États » là où tous voient bien qu’il s’agit de sauver les banques pour la deuxième fois.
Le succès de la vidéo Cantona n’a pas d’autre origine, et il faudrait le fin fond de l’ineptie politique pour n’en pas saisir le sens réel qui dit l’arrivée aux limites de ce que les populations sont prêtes à tolérer de scandale.

Bank run : il n’y en aura pas pour tout le monde !

Planifiant sa propre détention d’espèces sur la base des comportements moyens ordinaires, la banque se retrouve incapable de faire face à des demandes de retrait brutalement modifiées.

Lessiveuses et patates

Car, les banques mises au tapis dans un bel ensemble, il faut tâcher de se figurer de la plus concrète des manières ce à quoi peut bien ressembler la vie matérielle.

Ce ne sont pas les banques, c’est cette forme de banque qu’il faut détruire.

Faire tomber les banques,
mais par le défaut souverain…

C’est l’emballement collectif des investisseurs qui se charge de déployer cette dynamique fatale, la croyance financière au défaut souverain faisant advenir le défaut souverain – et puis juste après le défaut bancaire ! Et la synergie des faillites combinées s’annonce d’une telle magnitude que tous les EFSF de la terre peuvent d’ores et déjà aller se rhabiller.

La meilleure option à tout prendre consisterait bien plutôt à ce que, par inversion des rôles dans la comédie du bras d’honneur, ce soit l’Etat qui s’en charge en déclarant souverainement le défaut sur sa dette publique.

… et les saisir !

Saisir les banques faillies n’a donc aucun caractère d’attentat à la propriété puisque la propriété a été anéantie par la faillite même, la faillite étant de ce point de vue l’équivalent capitaliste de la bombe à neutrons qui tue les droits de propriété en laissant intacts les bâtiments, les équipements et même, quoique pendant un temps relativement court, les humains salariés capables de les faire marcher. C’est tout cela qu’il faut récupérer.

La banque centrale, ultime recours

Au rang des créditeurs internes, il faut compter également tous les épargnants individuels, détenteurs de titres publics par assurances-vie et Sicav interposées. Disons tout de suite que le défaut souverain a spontanément de bonnes propriétés de justice sociale puisqu’il frappe proportionnellement les plus gros épargnants qui sont aussi les plus riches, même si l’on peut envisager de garantir ces créditeurs-là à hauteur d’un certain plafond qui ne ferait plonger que les plus fortunés. En remontant l’ordre de séniorité, viennent enfin les déposants dont il est assez évident que les dépôts à vue et à terme doivent être garantis – hors de quoi le sauvetage des banques est simplement privé de sens.

Une réduction brutale des périmètres d’activité : les banques en saisie-redressement abandonneront tout ou partie de leurs activités de marché et seront priées de se reconcentrer sur ce qui est historiquement leur métier, à savoir le crédit à l’économie et l’offre de formules d’épargne simples – l’une des opportunités offertes par la faillite étant donc de permettre de médiocriser la finance [22].
Notre heure

Il y a cependant quelques raisons de préférer le soulèvement politique à l’insurrection bancaire. Car la seconde nous abat nous-mêmes dans le même mouvement où elle abat ses ennemis, alors que le premier conserve la Banque comme principe mais nous rend les moyens de lui donner la forme que nous voulons – et dont nous avons besoin.
Le texte ici