On peut douter de l'efficacité du Grand Machin mais, à défaut, le fait qu'il s'interroge enfin montre que même ceux qui ont le plus intérêt à la quasi-disparition des abeilles (fabricants de pollinisateurs et ruchers ambulants...) n'arrivent plus à bloquer les cris d'alarmes des scientifiques. Il faut dire qu'au point où on en est, on va finir par préférer une bonne et rapide irradiation à une mort lente par famine.
C'est beau une abeille, et cela fait un si bon miel.Un rapport émis par les services environnementaux de l'ONU confirme l'alarmante disparition progressive des abeilles dans tout l'hémisphère nord, soulignant l'impact potentiel énorme de ce phénomène sur la production de denrées agricoles, dépendante de ces insectes pollinisateurs."Le fait est que sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, plus de 70 sont pollinisées par les abeilles. La manière dont l'humanité gère ses actifs liés à la nature, notamment les pollinisateurs, définira en partie notre avenir collectif au XXIe siècle", déclare Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue).
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