Nous commençons par l'industrie, la finance et le commerce.
Page 93-94 : « […] La protection du commerce et de l'industrie est
impérative et principalement la spéculation qui sert à contrebalancer cette
dernière. Sans la spéculation, l'industrie augmenterait les capitaux privés
et la résultante serait un afflux de fonds pour les agriculteurs qui rachètent
les terres hypothéquées et ainsi remboursent leurs créances contractées chez
les banques agricoles, les établissements de crédit foncier !
C’est pour cela qu’il était de notre intérêt que l'industrie, en
l’occurrence agro-alimentaire, puisse concentrer toutes les richesses
agricoles et nous permettre d’accumuler, par la spéculation, toute la
richesse mondiale, en poussant tous les peuples dans le salariat. Ainsi, ces
derniers se prosterneront devant nous, rien que pour nous supplier de leur
octroyer le droit d'exister !
L’animosité et le désordre qui en découlent s’amplifieront encore plus
quand éclatera la Crise Économique Ultime qui paralysera les marchés et la
production, les transactions bancaires et financières et toute la vie
industrielle de la planète. Cet événement a déjà été expérimenté à
faible amplitude au début du XXe siècle et vous connaissez la suite. Que de
dégâts ! Le reproduire à nouveau à une échelle sans commune mesure nous est
si facile. Pour le moment, nous nous contenterons d’essais, de petites
secousses que nous répartirons dans le temps. Une crise économique par-ci, une
autre par-là entrecoupée par des conflits que nous fabriquerons à travers le
monde non industrialisé dans le seul but de détourner l’attention. Et
surtout d’engendrer la peur !
Quel est le meilleur moyen de faire avancer nos projets, si ce n’est de
créer des crises économiques et financières. Celles-ci sont efficaces
lorsqu’il s’agit de changer, d’ajuster ou d’ajouter un élément dans
les rouages de la société des humains que ce soit au niveau de l’emploi, de
l’éducation, de l’économie ou des mœurs. Lesdites crises servent
d’alibis, d’exutoire aux populaces qui philosophent naïvement sur leur
situation, qui tergiversent bêtement sur leur avenir et celui de leurs
progénitures. Vous voyez le plus grand des abrutis, l’inculte primaire
discourir sur la crise comme s’il en était un expert. Les crises que nous
élaborons et que nous déclenchons pour ces animaux humains ne sont en
réalité qu’un leurre, sans quoi, il sera ardu pour nous de faire avancer nos
plans sans créer de la suspicion et des révoltes ! [ ...] »
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