Il est toujours intéressant de voir ce que les banques étudient, cela en dit long sur l'évolution que nous vivons et les questions qui les préoccupent. Cette fois c'est Natixis, la banque d'affaires, qui s'expriment sur les contraintes économiques que devra affronter le futur président de la République.
Nourri de comparaison peu flatteuses entre France et Allemagne, le document accuse notamment la politique fiscale et une stratégie favorable aux grands groupes qui laissent dépérir les PME, abandonnent les jeunes sur le bas-côté de la route menant à l’emploi et dégradent la situation des finances publiques. Conclusion : le quinquennat 2012-2017 ne sera « pas simple » :
La France va en effet être confrontée :
− aux effets néfastes de la dés-industrialisation (recul de la croissance potentielle et de la qualité des emplois, déficit extérieur) ;
− à la nécessité de mettre en place des réformes très lourdes (formation des salaires, fiscalité, éducation, obstacles à la croissance des PME) pour restaurer la compétitivité ;
− à la situation financière très dégradée des entreprises, autres que les grandes entreprises ;
− à un réel risque d’insolvabilité budgétaire.
Avec des banques d’affaires comme ça, on n’a pas besoin d’une opposition!L'article
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