mercredi 7 mars 2012

Poème : Non peuples de la Terre vous n’êtes pas coupables


Maintenant que vos yeux découvrent leurs mensonges
Que la lumière éclaire nos terres désolées
Que la Grèce à genoux dans le sang qu’elle éponge
Premier peuple d’Europe sur l’autel immolé

Non peuples de la terre vous n’êtes pas coupables
Ils vous ont endormi dans des prisons dorées
En vous brouillant la vue d’émissions et de fables
Sur des écrans TV qu’ils vous ont préparés
Mais la terre est malade vous la sentez gémir
Pendant que ses bourreaux qui vous ont asservi
Sans vergogne et sans rien qui ne les fasse frémir
L’éventrent toujours plus au mépris de vos vies

Dans leurs temples d’argent : des peuples sacrifiés
La peur devient leur arme, la peur, la division
Leurs chiens de garde hurlent pour vous faire plier
Ils ne sont rien pourtant, nous sommes des millions

Non peuples de la terre vous n’êtes pas coupables
Le danger n’est pas l’autre mais la peur de l’autre
Unissez vous, aimez, partagez votre table
laissez la s’agiter la bête qui se vautre.

Aujourd’hui vous voyez qu’elle règne sur le monde
Se repaissant sans cesse du fruit de vos efforts
Vous n’avez que les miettes quand l’argent les inonde
Ils vous construisent un monde qui s’éteint dans la mort

La richesse est en vous et la bête en a peur
Relevez vous, debout, les autres sont vos frères
Ce beau rêve d’union la bête en a horreur
C’est en ouvrant ses bras que l’homme se libère

Non peuples de la terre vous n’êtes pas coupables
Ils vous ont fabriqué de belles illusions
Vous éloignant de vous, humains pourtant capables
De recréer le monde loin de leurs divisions.

La bête s’est jetée sur le peuple de Grèce
La peur est dans ses flancs, la bête est aux abois
Redressons-nous ensembles avant qu’elle ne nous blesse
Et ne dévaste tout sous de nouvelles lois

Non peuples de la terre vous n’êtes pas coupables
Abandonnez un temps vos rêves chimériques
Que vous font miroiter la horde détestable
Des grands bonimenteurs faiseurs de polémiques

Revenez à vous-mêmes, au Dieu qui vous habite
A cet homme qui crée, qui magnifie le monde
Debout, n’ayez plus peur c’est la vie qui invite
Car la bête se meurt et notre terre gronde

Non peuples de la terre vous n’êtes pas coupables
Mais si vous choisissez de refermer les yeux
Alors je vous le dis vous êtes responsables
De la mort annoncée des peuples miséreux.

ALEXANDRE LEGREC

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