Nous avons déjà eu des nouvelles de Bill Gross, le gestionnaire de fonds d'obligations (dont des fonds de pensions) le plus important du monde à la fin de l'année dernière (lien). Des nouvelles pas très optimistes à l'époque. Il avait notamment dit : "Notre richesse basée sur le papier mérite d'être enterrée."
Eh bien, il recommence. Dans sa ligne de mire le Portugal, l'Italie et l'Espagne, et je suppose en attendant les autres grâce à l'effet domino. La dette d'État de ces pays grossit à vue d'œil et à un coût de plus en plus élevé ce qui lui fait dire qu'il n'investira pas dans ces produits financiers.
Hum, cela veut-il dire qu'il pense que les pays en question ne seront pas capable de rembourser les emprunts contractés aujourd'hui? La réponse est OUI.
Imaginez maintenant l'État français (ou US...) avec toutes ses OAT bien brillantes qui garnissent tous les portefeuilles des gestionnaires de fonds de retraites et des assurances-vie. Vous savez bien, ce produit super garanti et sans risque puisque classé d'un Triple A inaltérable garanti par des états qui ne peuvent faire banqueroute.
Si un voyage en Islande, Irlande, Californie (8e PIB mondial quand même), Grèce... vous tente!
Si vous avez de l'argent : achetez du concret, du tangible.
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