lundi 23 avril 2012

Lettre de la fille du suicidé de la place Syntagma

La lettre que son père, pharmacien à la retraite de 77 ans, a laissé (traduction)

“La note manuscrite de mon père, ne laisse pas de place au malentendu. Durant toute sa vie, il a été un militant de gauche, un visionnaire intègre.
Cet acte final, est un acte politique et conscient, en plein accord avec ses idéaux et ses actes durant sa vie.
Dans notre pays, la Grèce, on tue l’évidence.
Pour certains, pour «ces enfants têtus de la chimère», dans une telle conjoncture, le suicide paraît évident, pas comme une fuite mais comme un cri d’éveil.
Pour cette raison, il prend un tout autre sens; celui de la chanson que nous avons chanté ensemble pour la première fois, à un concert de notre cher Mikis Théodorakis (en 1975), et, depuis, lors de nos fêtes et pour nos propres morts.
Dors en paix mon père, et moi je reprends ta voix et je vais rejoindre mes frères.
Tu ne rêvais que de ça pour la jeunesse et je crois que ton rêve sera réalisé.
A l’endroit même où tu nous as quittés, il y a la note d’un jeune « Aujourd’hui, le nom du défunt est Démocratie … mais nous sommes 11 millions de vivants et nous portons le nom Résistance.»

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