jeudi 12 janvier 2012

L'éradication de l'arbre de la peur


Une longue explication sur un thème qui nous concerne tous, la peur.
Quelle est-elle? Comment fonctionne-t-elle physiquement et psychologiquement? A quoi sert-elle? Et l'égo dans tout ça?
Un dialogue passionnant et utile.
Je te propose d’assimiler la peur à un arbre comprenant de multiples racines, certaines récentes, d’autres très anciennes, venant nourrir de nombreuses branches et offrir autant de fruits, plus ou moins mûrs, plus ou moins véreux.
La peur est une réaction, un scénario créé de toutes pièces par toi-même en réponse à une situation de stress qui peut risquer de déstabiliser ta sécurité physique et/ou psychologique.
L’arbre de peur n’est donc que ta propre construction, rien de plus, rien de moins.
Au fil des années, tu as édifié ainsi les murs de ta propre prison.
Le processus de circulation et d’installation du fonctionnement de la peur dans tes corps physique, émotionnel et mental, est bien plus complexe. On peut parler de véritables chemins de la peur.
La peur est un concept, un leurre, une fantaisie créée par l’ego.
La liberté, de quelque nature qu’elle soit, n’est pas affaire de volition ni de souhait, de volonté ou de désir personnels car elle ne concerne pas la personne. Le masque reste un masque. Mais qui est donc derrière le masque ? N’est-ce pas cela la vraie question ?
Entrer en contact avec la peur, c’est tout d’abord, l’accueillir et non la rejeter comme quelque chose que tu cherches à fuir, quelque chose dont tu dois à tous prix te débarrasser.
Il te faut renoncer à la rejeter ou à la raisonner. Le mental ne peut être évidemment pas le bon " partenaire " pour entrer en contact avec la peur.
Il ne s’agit pas d’observer la peur car observer c’est séparer l’observateur de la chose observée. Or les deux sont la même entité !
Ton regard sur la peur doit être total et embrasser d’un seul regard toutes ses créations, toutes ses racines.
A un certain instant, ce n’est plus la peur que tu regardes. Tu ne regardes plus rien. Tu deviens regard.
Le dialogue
A revoir : Le Maître et l'Étudiant   et   Rousseau : L'homme est l'unique auteur du mal

1 commentaire:

  1. re...
    hou, la, la.........
    je garde, ma (mes) peurs,
    et voilà tout..hiii
    rebzzzzzzzzzz

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