Le dernier numéro de GEAB est sorti. Il évoque une nouvelle fois la crise systémique globale au deuxième semestre déjà évoquée ici et ici. Ce qui a attiré mon attention, au-delà de cette confirmation, c'est le paragraphe qui concerne la situation des produits pétroliers. Extraits.
La Chine vient d'annoncer qu'elle interrompt toutes ses exportations de diesel pour tenter de stopper une hausse du prix du carburant qui a provoqué récemment une série de grèves des transporteurs routiers (8). Que les pays asiatiques qui dépendaient de ces exportations chinoises se débrouillent, d'autant que le Japon a agi de même suite aux conséquences de la catastrophe de Mars dernier !
La Russie cesse également d'exporter certains produits pétroliers pour limiter les pénuries et hausses de prix internes (9), arrêt d'exportation qui s'ajoute à celui des céréales décrété il y a déjà plusieurs mois.
Partout dans le monde arabe, l'instabilité continue à prévaloir sur fond de renchérissement des denrées de base (10), tandis que les interrogations sur l'ampleur des réserves et des capacités de production de l'Arabie saoudite reviennent au premier plan (11).
Aux États-Unis, le moindre événement climatique sortant de l'ordinaire provoque aussitôt des risques de pénurie du fait de l'absence de « matelas » de sécurité du système d'approvisionnement US, sauf à mettre à contribution les stocks stratégiques (12). Pendant ce temps, la population réduit ses dépenses alimentaires pour pouvoir remplir le réservoir de ses voitures avec un gallon à plus de 4 Dollars (13).
En résumé, on peut s'attendre à une augmentation sévère du prix des carburants et autres produits dérivés du pétrole.
On vend la voiture et on s'achète une bicyclette?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire