Un médecin appelle à l'aide
La médecine "moderne" est de plus en plus enfermée dans un carcan administratif et financier. Un médecin est mis en cause et appelle à l'aide pour
la défense d'une médecine alternative dans le domaine de la
cancérologie et la liberté du choix thérapeutique dans l'intérêt des
malades. Il demande aussi l'application de traitements plus individualisés en
médecine.
Or, durant vingt-cinq ans d’exercice de son art, Didier Mouliner, n’a
jamais affronté la moindre plainte de ses patients : « Cette
interdiction est difficile pour moi, nous confie-t-il. Heureusement, je
donne aussi des soins en Espagne et j’ai une structure familiale solide
qui me permet de tenir bon. Mais je comprends que certains confrères
soient tentés par le suicide face à un tel harcèlement administratif.
Mais cette situation est surtout dramatique pour mes patients qui ont
toujours apprécié mes soins et qui me soutiennent tous. L’administration
s’acharne sur moi depuis deux décennies. Les droits de la défense, dans
ce tribunal d’exception que constitue la justice ordinale, sont
bafoués. Je m’attends plus à une exécution qu’à un jugement ».
Et il lance à ses confrères : « Si vous médecins ne réagissez pas, vous
allez devoir obéir au doigt et à l’œil à une administration qui ne
sait pas ce que c’est que d’avoir un patient en face de soi, de l’aider
face à la maladie ».
L'article
En support, un témoignage d'une femme médecin atteinte d'un cancer du sein qui malgré sa grande expérience à Villejuif avec les sommités du domaine a décidé, contre l'avis de ses confrères, d'essayer une approche alternative.
J’ai pu continuer à consulter mes patients tous les matins ces derniers mois, ce qui m’aurait été impossible en cas d’hospitalisation.
[ ] je suis physiquement en pleine forme, non mutilée (ce qui est primordial pour une femme - je l’ai constaté auprès de mes patientes), avec un pronostic vital non aggravé par la toxicité des chimiothérapies.
Le plus dur à vivre pour moi, et je pense que ce n’est pas fini, c’est les rapports avec mes confrères ; même ceux que je croyais intelligents, l’esprit ouvert à une expérience, même ceux pour lesquels j’avais de l’amitié, tous marquent un doute, une réprobation, parfois même de l’agressivité, de l’ironie, de la méchanceté...
Ce seront les périodes les plus noires que j’aurai passées : les rencontres avec mes confrères ! Je vois bien que je les dérange, que je les déstabilise.
L'article (Recommandé par Martine)
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